JE VAIS T’AIMER (Critique)

JE VAIS T’AIMER

D’après une idée originale de : Frank MONTEL

Mise en Scène et livret : Serge DENONCOURT

Sur les tubes de : Michel SARDOU

Chorégraphie : Wynn HOLMES assistée de Nicolas ARCHAMBAULT

Scénographie : Stéphane ROY

Lumières : Julie BASSE

Costumes : Nicolas VAUDELET

Scénograhie Vidéo : Cuteback Live

Directeur de Casting : Bruno BERBERES

Avec :

Emma AVRY, Axel, Boris BARBÉ, Mayrina CHEBEL, Harmony DL, Alexis DURAND, Emji, Jeanne GATEAU, Hakob GHASABIAN, Michaël HURET, Matys KAIBO, Lola MINO, Audreu MORABITO, Yann MORGAN, Sofia MOUNTASSIR, Nonaa NDOYE, Yoan STEPHEN, Lisa TESTON, Vinicius TIMMERMAN, Philippe TOUZEL, Gustave VIGNERON

 

En tournée dans toute la France et au Casino de Paris du 25 janvier au 11 février 2024

 

 

Commençons par le commencement. On avait une sorte de crainte tant on nous avait bien « vendu » le projet lors des différents rencontres et communiqués de presse qu’on craignait d’être déçu. Et d’un autre côté, si bien « vendu » aussi qu’on avait prévu d’attendre la venue du show sur les dates parisiennes mais qu’on acceptera l’invitation de la production à venir dès le début de la tournée découvrir le show. C’était quitte ou double pour le verdict.

Dans un décor épuré qui n’est pas sans rappeler les décors de music-hall, le spectacle évolue sur un rythme qui ne donne pas lieu de s’ennuyer. On a un bloc mobile et évolutif très bien pensé qui permet au spectacle d’aller à l’essentiel. Quant à l’apport de projections vidéo, souvent décriée car amenant certaines facilité sur les grands spectacles, elle tient ici une place juste. Elle se fait oublier en n’étant pas trop présente tout en ajoutant une dimension cinématographique. Surtout, elle est superbement réalisée en offrant, notamment, une impression de 3D, des images d’archives… En fait, une scénographie qui n’a pour seul défaut certaines transitions entre les tableaux.

On nous annonçait : « Vous savez que vous allez chanter » Il n’aura pas fallu très longtemps au public pour fredonner chaque chanson qui se jouera sur la scène. Les harmonies et les arrangements musicaux sont sublimes.
Pour ces raisons, et pour la mise en scène, Il y a eu des frissons, d’abord la première fois qu’est chanté le titre Je vais t’aimer. D’autres de ces instants suivront. Tout particulièrement sur les envolées vocales de Sofia MOUNTASSIR plus merveilleuse que jamais ! Une précision farouche qui ne met pas l’émotion de côté. On est épaté de la maturité vocale de Hakob GHASABIAN ou encore de du charisme de Hobbs qu’on aimerai entendre encore davantage. Outre ceux-ci, tous les chanteurs ont une singularité à un moment qui nous fera penser « Ah oui quand même ! » Mieux qu’un medley, présenté lui-aussi au cours de la représentation, ils nous donneront un remarqueble mash-up pour clore le premier acte.

L’ensemble chorégraphique est bien intégré. Ajoutons que les danseurs ne se contentent pas d’accompagner les chanteurs, ils participent aux tableaux en jouant différents rôles comme c’est le cas sur les musicals venus de Broadway. Inversement, les chanteurs participent avec brio aux chorégraphies et enchaînent les pas sur une discipline qui n’est pas nécessairement la leur. Puisqu’on évoque Broadway, on retrouvera quelques titres joliment underscorés : Je vais t’aimer, bien sûr mais aussi le très touchant Parlons de toi de moi.

Le livret est bien tenu et renforce le message de tubes bien connus. On notera, toutefois, ça et là, quelques facilités pour amener certaines chansons. Cela n’empêchera pas de vivre de nombreuses émotions comme sur Le France pour ceux qui ont connu son histoire. Une histoire de patrimoine qui nous fera vibrer. C’est autour de ce transatlantique que se déroule le premier acte qui pose l’action. L’acte deux sera, quant à lui, beaucoup plus mélodramatique au sens noble du terme.

Ils disaient « Je vais t’aimer ». Ils se sont trompés : on n’aime pas, on savoure un moment qui joue avec la nostalgie et qui restera dans nos souvenirs longtemps après.

L’histoire

Je vais t’aimer raconte les parcours de vie de jeunes français sur quatre décennies. Ils se diront leurs amours, nous confieront leur bonheur ou leurs désillusions autour des tubes de Michel SARDOU. Dans une mise en scène à l’Américaine qui nous fera voyager des années 60 au début des années 2000, dans des décors évoquant le port du Havre, Paris, le France, une place à Marrakech, une boîte de nuit à New York, un appartement à Auteuil… Je vais t’aimer, c’est un peu notre histoire à nous tous sur la bande-son de notre vie !

 

SITE OFFICIEL

BILLETTERIE

Aurélien.

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