Critique – Mister Babadook

Mister Badabook Affiche

  • Date de Sortie Cinéma: 30 Juillet 2014.
  • Durée: 1 Heure et 34 Minutes.
  • Réalisé par: Jennifer Kent
  • Avec:  Essie Davis, Noah Wiseman, Daniel Henshall, Hayley McElhinney, Barbara West, Ben Winspear
  • Genre: Epouvante-Horreur.

SYNOPSIS – Mister Babadook

Depuis la mort brutale de son mari, Amelia lutte pour ramener à la raison son fils de 6 ans, Samuel, devenu complètement incontrôlable et qu’elle n’arrive pas à aimer. Quand un livre de contes intitulé ‘Mister Babadook’ se retrouve mystérieusement dans leur maison, Samuel est convaincu que le ‘Babadook’ est la créature qui hante ses cauchemars. Ses visions prennent alors une tournure démesurée, il devient de plus en plus imprévisible et violent. Amelia commence peu à peu à sentir une présence malveillante autour d’elle et réalise que les avertissements de Samuel ne sont peut-être pas que des hallucinations…

Mister Badabook

Mister Babadook est un film classé dans le genre horreur-épouvante. Pour autant qu’en montre la bande-annonce, c’est bien le cas. Sauf qu’en regardant le film, il y a quand même une part de moi qui est restée plutôt sceptique. En effet, je parlerai plutôt d’un film qui empreinte les règles du cinéma d’épouvante pour dénoncer le véritable fond de l’histoire, une mère qui se bat contre le deuil. Je vois donc ce film d’avantage comme une métaphore, dont le film d’épouvante serait la forme.

Je trouve le scénario particulièrement intéressant, à analyser, il y a beaucoup de chose à en dire, tout colle à peu près même si je trouve que certaines choses semblent incohérentes à la trame de l’histoire. Malheureusement, bien que le scénario soit réellement travaillé, je doute que les spectateurs qui s’attendent à voir un film d’horreur traditionnel soient convaincus. Je pense qu’il faut plutôt aller voir le film en le pensant comme un drame psychologique sous l’allure d’un film d’épouvante.

Je tiens malgré tout à dire que les deux personnages principaux, le fils et la mère – interprétés respectivement par Noah Wiseman et par Essie Davis – sont tout à fait exceptionnels. Cela n’en est que dû par le superbe jeu d’acteur dont les acteurs ont su faire preuve (et qui n’a pas toujours été simple, Noah Wiseman étant encore un très jeune garçon).

Ce film a aussi réussi à reprendre sur certaines scènes, le jeu d’ombre  et de clair/obscur des premiers films expressionnistes allemands, et je tiens à préciser que cela marche très bien, et surtout que cela apporte beaucoup à l’ambiance général du film.

Je ne peux donc que vous conseiller d’aller voir ce film sans en attendre trop du genre horrifique/épouvante sans quoi je crains que vous ne soyez déçus, mais je pense qu’en tant que film il possède malgré tout un intérêt artistique indéniable, surtout qu’il s’agit d’un premier film pour la réalisatrice/scénariste Jennifer Kent.

– Critique par Perrine @PrrineP  –

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