Critique – Fast and Furious 7

Fast and Furious 7 One last ride affiche

  • Date de sortie : 1 avril 2015
  • Durée : 2h20min
  • Réalisé par : James Wan
  • Avec : Vin Diesel, Paul Walker, Jason Statham, Michelle Rodriguez, Jordana Brewster, Tyrese Gibson, Ludacris, Dwayne “The Rock” Johnson, Sung Kang, Luke Evans, Kurt Russell, Lucas Black
  • Genre: Action

SYNOPSIS – Fast and Furious 7

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Cette fois la menace prend les traits d’un tueur à gages des opérations spéciales britanniques aussi insaisissable qu’impitoyable, qui n’a d’obsession que la vengeance. Commençant par éliminer sans autre forme de procès Han (Sung Kang) à Tokyo, puis s’attaquant à Hobbs (Dwayne “The Rock” Johnson) à Los Angeles, Deckard Shaw (Jason Statham) ne s’arrêtera que lorsqu’il aura liquidé l’ensemble de l’équipe qui a fait tomber son frère, Owen Shaw (Luke Evans) lors de leur dernière mission. Quand Shaw fait exploser la maison de Dom Toretto (Vin Diesel), faisant ainsi voler en éclat le symbole de l’unité familiale de son équipe, ce dernier se voit contraint de demander de l’aide à un autre « fantôme » (Kurt Russell) dans les hautes sphères du gouvernement. Cette fois le marché sera le rapatriement d’un prototype top secret pour le gouvernement américain. Il s’agit en fait d’un géo localisateur de point dont ils pourront se servir afin de débusquer l’insaisissable Shaw avant qu’il ne frappe de nouveau. Dom, Brian, Hobbs Letty, Roman, Tej et Mia vont devoir affronter comme un seul homme le plus grand danger de leur existence, et ce aussi bien dans leur environnement quotidien qu’au bout du monde, d’Abu Dhabi aux rues de Los Angeles…

(Synopsis tiré du Dossier de Presse d’Universal Pictures)

Fast and Furious 7 cars

Par où commencer ? Grandiose serait un bon adjectif pour qualifier cet opus. Ensuite je vous rappellerais que c’est un Fast and Furious, alors oui, les cascades sont toutes des plus en plus folles, parfois même complètement surréaliste et impossible. Mais eh c’est bien pour ça qu’on va les voir !

Une fois de plus ils mettent la barre très très haut. Après le vol du coffre-fort dans un commissariat de police, la course poursuite avec un tank, on voyait mal ce qu’ils pouvaient faire d’encore plus dingue ! Et pourtant ils l’ont fait ! Comme on peut le voir dans les différentes bandes-annonces, le spectaculaires est à l’ordre du jour avec Fast and Furious 7. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les cascade et les effets spéciaux sont à la pointe ! Pas de doute la qualité est au rendez-vous comme toujours avec cette franchise. Certaines cascades en feront probablement ricaner certains, mais peu importe, les fans apprécieront cette escalade dans le spectaculaire ! En tout cas moi, j’ai été ravie.

Fast and Furious 7 Ludacris, Michelle Rodriguez, Paul Walker, Tyrese Gibson

Le point fort des Fast and Furious, en dehors des cascades dont je viens de vous parler, c’est évidement la cohésion, l’unité entre les différents membres de l’équipe (aussi bien dans le film qu’en dehors). Pour ce film c’est bien sûr plus que jamais au cœur de l’histoire. L’émotion est là, palpable, et c’est un véritable hommage à Paul Walker, disparu alors que le tournage était en cours. Bien sûr les autres liens entre les personnages sont exploités : les punchlines entre Tej (Ludacris) et Roman (Tyrese Gibson) fusent, Dom et Letty ont leurs moments aussi tendres que tristes, mais il est évident que les liens les plus exploités sont tous ceux entre les différents personnages et Brian (Paul Walker). Difficile de retenir ses larmes tant certaines phrases sonnent comme un hommage aussi bien au personnage de Brian qu’à l’homme qu’était Paul Walker. S’il ne fallait retenir qu’une phrase pour décrire ce sentiment ce serait bien celle-là : « I don’t have friends, I got family. » (ndlr : « Je n’ai pas d’amis, j’ai une famille. »)

Côté casting on retrouve évidemment les habitués, ceux que l’on suit déjà depuis quatre films, ainsi que les ajouts des différents films. Notamment le petit caméo de Lucas Black reprenant le temps de quelques minutes son rôle de Shaun Boswell afin d’inclure pleinement le mal aimé Fast and Furious : Tokyo Drift dans la timeline de la saga (si vous suivez donc bien, le troisième film se trouve donc en réalité entre le 6 et le 7). Comme toujours ils sont tous au top dans leur rôle respectif, évidemment quand cela fait 15 ans (pour certains) que vous jouez votre personnage il est moins difficile de vous glisser dans sa peau, d’adopter son attitude, d’interagir avec vos partenaires que vous connaissez tout aussi bien. Et ça se voit à l’écran, l’alchimie est là, l’amitié, l’émotion, l’envie de partager cette aventure avec tous ceux qui sont avec eux depuis le début.

Fast and Furious 7 Paul Walker

Une petite mention spéciale évidemment pour Paul Walker, ou du moins pour ses frères (Cody Walker et Caleb Walker) qui ont servi de doublures pour les plans larges des scènes qu’il restait à tourner après son décès, et du double numérique qui a permis notamment une des scènes les plus déchirantes du film (du moins est-ce mon avis.). La performance, autant des frères que de la version numérique, est incroyable on y voit « presque » que du feu. Et c’est ces petites « astuces » permettant de terminer ce film qui font de cet opus un véritable hommage et sans doute le plus touchant de la saga.

Pour ce qui est de la musique on retrouve sans surprise Brian Tyler aux manettes de compositeurs, il avait déjà signé les bandes originales du premier opus, du troisième, quatrième et cinquième film ! Sans compter qu’il a aussi réalisé, entre autres, celles de Now You See Me (Insaisissables), des Expendables (1 à 3), Iron Man 3 et Thor : Le Monde des ténèbres. Pas mal non ? Et encore une fois il fait un excellent travail sur Fast and Furious 7. Aucune fausse note n’est à déplorer, elle n’est pas entêtante et ne vient pas forcer les émotions transmises par les acteurs, elle n’est vraiment là qu’en accompagnement.

Evidemment en plus de l’OST, il y a également les chansons phares de différents artistes Hip-Hop et R&B qui ont devenu un peu la marque de fabrique de la franchise. On retrouve d’ailleurs Wiz Khalifa qui avait déjà signé, avec 2 Chainz, le titre « We Own it » inoubliable morceau présent sur le film précédent, et qui signe ici deux titres, l’un avec Iggy Azalea « Go Hard or Go Home » et le second avec Charlie Puth et qui n’est ni plus ni moins qu’une chanson hommage à Paul Walker « See You Again », et qui, si vous me demandez mon avis, est juste magnifique.

Fast and Furious 7 Paul Walker, Tyrese Gibson, Vin Diesel

Vous l’aurez compris, j’ai été plus que ravie de voir Fast and Furious 7 et je le conseille à tous les amoureux de la saga, et bien évidemment aux fans du regretté Paul Walker. (N’oubliez pas les mouchoirs pour essuyer discrètement vos larmes). Et je suis de tout cœur avec Vin Diesel pour l’Oscar du meilleur film ! (Comment ça on rêve ?)

PS : Je retourne le voir prochainement dans un cinéma qui propose la technologie D-Box (oué les sièges qui bougent pour une impression en 4D) je vous rajouterais un petit mot là-dessus quand ce sera fait 😉

note-10coup2coeur

– Critique réalisée par Luiyna

Comments

  1. Posted by Maxime Botizok on avril 15th, 2015, 16:12 [Reply]

    Coucou.

    L’idée est intéressante. C’est exactement ce que je pense. Un vrai film coup de poing, je ne m’attendais vraiment pas à ça.

    Mon avis détaillé sur celui-ci : https://cinebotizok.wordpress.com/2015/04/15/botizok-fast-and-furious-7-2015/

    See ya ! 😉

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