Saturday Night Fever (Critique)

Je dois reconnaître que j’attendais ce reboot scénique au tournant tant il misait sur un matraquage médiatique énorme.

Mais il faut reconnaître que dès l’arrivée au Palais de Sports, on ne peut qu’avoir des étoiles dans les yeux grâce aux boules à facettes qui ont pris place au quatre coins du lieu et à l’ensemble lumineux choisi lors du placement du public en salle. Mais cela suffit-il à combler notre appétit d’esthétisme, à étancher notre soif de curiosité ?

Curieusement, Stéphane Jarny, le metteur en scène a choisi ce monument du cinéma vieux de 40 ans et donc peut-il faire du neuf avec du vieux… Et bien oui, ce dancing musical est étourdissant de fraîcheur. Adieu pattes d’ef et cols pelles à tarte et bonjour aux costumes qui s’intègrent dans une scénographie originale et ultra chiadée.

Et puisqu’on parle de « chiadé », on ne peut, bien sûr, pas éviter la discipline principale du show : la danse… On a rarement noté EN FRANCE une telle énergie, une telle précision, une telle synchronisation dans cette ensemble qui perfome aussi magistralement que les rôles principaux. Mention spéciale pour Jonathan Jenvrin qui dégage à lui seul à la fois autant de charisme céleste que de prestance sauvage qui siéent parfaitement au show.

Les arrangements musicaux de tubes qui ont traversés les générations sont également très réussis et le rendu en devient actuel. La qualité des voix des chanteurs apporte, c’est évident, sa pierre à l’édifice de ce tourbillon de fraîcheur.

Le spectacle a en plus le pouvoir non dissimulé de vous faire lever de votre siège et de vous entrainer dans la fièvre du samedi soir (mais ça marchera aussi les autres soirs de la semaine, paraît-il.)

Alors, lumière, musique, danse, chant, décors, mis en scène… Tout est-il parfait ? La perfection n’est hélas pas de ce monde et on regrettera le jeu trop faible des protagonistes. Exception faite sur l’acting pour Gwendal Marimoutou qui assure en sa qualité de Maître de Cérémonie… Dommage qu’il ne chante pas.

Saturday Night Fever vous fera, sans nulle doute, passer un très bon moment. Et au vu de mes nombreuses déceptions sur les shows musicaux vus ces deux dernières années, c’est un gros « Big Up » pour cette fièvre qui n’est pas prête de se terminer. Ajoutez à cette montée en température, une bonne dose d’endorphine et vous vous laisserez porter sur le dancefloor depuis votre siège. Et tant qu’à vous laisser l’émotion : Riez, sautez, dansez et pleurez, dans la foule, personne ne vous voit. Moi, j’en veux encore !!!

L’histoire

Proche du film, l’histoire relate les aventures de Tony Manero, jeune italo-américain de Brooklyn qui ne vit que pour la danse. Nous sommes aux prémices du disco… Tony sera l’incarnation de cette danse révolutionnaire. Roi du dance floor, il est subjugué par la belle Stéphanie Mangano lors d’une soirée en club. Mais c’était sans compter avec le caractère fort et rebelle de la jeune femme ! Tony et Stéphanie, couple inégalé de danseurs, arriveront ils aussi s’harmoniser dans leur vie ?

 

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L’interview des rôles principaux

Intera a réalisé pour nous une interview des deux rôles principaux et on le partage avec vous :

Aurélien

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