Le Vison Voyageur (Critique)

Le vison voyageur

De : Ray COONEY  et Johan CHAPMAN

Adaptation : Jean-Loup DABADIE revue par Sébastien CASTRO et Michel FAU

Mise en scène : Michel FAU assisté de Quentin AMIOT

Décor : Nicolas DELAS
Lumière : Joël FABING
Costumes : David BELUGOU
Musique : Frédéric FAU

Avec :

Armelle, Delphine BEAULIEU, Nicole CALFAN, Sébastien CASTRO, Alexis DRIOLLET, Michel FAU, Anne-Sophie GERMANAZ, Arnaud PFEIFFER et Laure-Lucile SIMON

Au Théâtre de la Michodière

 

Jusqu’au 30 juillet 2023

Le théâtre de la Michodière prend ses quartiers d’été en restant fidèle à son ADN : le boulevard. Puisque c’est le classique Le Vision Voyageur qui s’y joue pour quelques dates seulement. Dans cette version, deux maîtres du genre, Michel FAU et Sébastien CASTRO, se sont attelés à faire revivre l’adaptation de Jean-Loup DABADIE dans un texte où les rires fusent à foison.

On est face à un Michel FAU qui se fait plus théâtral que jamais ! Sébastien CASTRO lui donne la réplique avec une effronterie et une nonchalance hilarante. On adore également Armelle dans ses minauderies alternant bouche en cul de poule et impayable moue. Difficile pour les autres rôles de se faire une place notamment pour deux d’entre eux. Cela étant, les manières de chacun sont délicieuses.

Portes qui claquent, amant(e)s caché(e)s dans le placard, rebondissements, répliques brèves et biens senties, sur-jeu maîtrisé, rythme ne laissant aucune place aux temps morts : c’est du boulevard dans toute sa splendeur porté par une fantastique mise en scène.

Qui dit vison implique que les costumes doivent être ravissants autant qu’il le sont. Le décor unique est lui aussi un agréable mélange de salon victorien aux couleurs vives, d’une aquarelle se jouant des anachronismes et d’un ciel au drapé lumineux.

Si vous êtes encore à Paris cet été, la saison n’est pas terminée grâce à ce Vison Voyageur où le duo de choc FAU-CASTRO fait des étincelles.

 

L’histoire

Michel Fau et Sébastien Castro réunis pour la première fois sur scène, dans la pièce la plus folle du génial Ray Cooney. Steve Bodley est un très bon vendeur. Alors comment en est-il arrivé à céder un sublime manteau de vison au dixième de sa valeur ? Pourquoi se réjouit-il à ce point de payer lui-même la différence ? Comment expliquer à son associé, le puritain Crouch, qu’il a développé un lien privilégié avec la cliente ? Dans quelle circonstances Madame Mc Michaël va-t-elle se retrouver nue sous ce manteau ?…Bienvenue chez Bodley, Bodley and Crouch, le temple de la haute-fourrure anglaise qui a fait du bien-être animal une priorité absolue ! 

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BILLETTERIE

Aurélien.

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