The Hobbit, un retour en Terre du Milieu mitigé …

Nous y sommes, la boucle est bouclée. En effet, c’est le 10 Décembre dernier que le grand Peter Jackson a fait le lien entre la mythique trilogie du Seigneur des Anneaux et celle des aventures du Hobbit, Bilbon Sacquet. Que faut-il retenir des trois derniers films, cette trilogie est-elle à la hauteur de la précédente qui, a elle seule, a raflée pas moins de dix-sept Oscars, sur trente nominations au total ? C’est à cette question que je vais essayer de répondre.

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Commençons par le commencement, Le Seigneur des anneaux est une trilogie cinématographique réalisée par Peter Jackson et basée sur le roman éponyme en trois volumes de J. R. R. Tolkien. Les films composant cette trilogie sont La Communauté de l’anneau (2001), Les Deux Tours (2002) et Le Retour du roi (2003).

Box-Office Mondial :

  • La Communauté de l’anneau (2001) – 871 530 324 $
  • Les Deux Tours (2002) – 926 047 111 $
  • Le Retour du roi (2003) – 1 119 929 521 $

Récompenses :

17 Oscars !

  • La Communauté de l’anneau (2001) : Meilleure photographie, Meilleurs effets visuels, Meilleure musique, Meilleur maquillage
  • Les Deux Tours (2002) : Meilleur montage sonore, Meilleurs effets visuels
  • Le Retour du roi (2003) : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleure direction artistique, Meilleurs costumes, Meilleur montage, Meilleure chanson originale, Meilleur scénario adapté, Meilleure musique, Meilleur maquillage, Meilleurs effets visuels, Meilleur montage sonore

Le Seigneur des Anneaux, en seulement 3 ans, c’est inscrit dans l’histoire du cinéma grâce à Peter Jackson qui, à l’époque, n’était connu que des grands fans de films du cinéma gore. Ce que j’ai adoré dans cette trilogie c’est son côté épique. Nous voyageons au travers de l’écran avec la communauté de l’anneau à travers les pleines et les montagnes de la Terre du Milieu. Si le premier film met toutes les pièces du puzzle en place, Les Deux Tours et Le Retour du Roi viennent insuffler un vent d’aventure, d’héroïsme, d’amour. C’est tout simplement un tourbillon d’émotions qui nous empare à la fin de chaque épisodes. La trilogie du Seigneur des Anneaux est vraiment teinté d’une palette d’émotions et ce ne sont pas les scènes d’anthologie qui manques. Je pense notement à la découverte des Mines de la Moria, de la chute de Gandalf le Gris, de l’arrivée de l’armée du Rohan aux portes du gouffre de Helm ou encore de Frodon dans prêt à détruire l’anneau unique. C’est ça la recette du succès pour cette trilogie !

Après de nombreux contre-temps, c’est en 2011 que Peter Jackson, aidé par la même équipe que pour le Seigneur des Anneaux, se lance dans la réalisation d’une toute nouvelle trilogie, celle des aventures du Bilbon Sacquet, The Hobbit. Cette histoire se déroule 60 ans avant la Guerre de l’Anneau. Ces trois films constituent l’adaptation du roman éponyme de J. R. R. Tolkien paru en 1937 ainsi que des événements qui se déroulent en parallèle de ce récit et publiés dans les appendices du Seigneur des anneaux.

THE HOBBIT: THE BATTLE OF FIVE ARMIES

Les trois films sont les suivants :

Tous les fans comme moi étaient plus qu’enchantés à l’idée de revoir la Terre du Milieu à l’écran, qui plus est pour suivre les aventures de Bilbon au sein du compagnie de nains en quête de trésors ! Près de 10 ans plus tard l’attente était toujours aussi forte pour être de nouveau plongé au coeur de batailles hors normes aux côtés de héros charismatiques. Aujourd’hui, nous sommes mi-décembre 2014, et nous venons de boucler la boucle entre les deux trilogies. L’heure du bilan est arrivé.

Pour tout vous dire, je sors tout juste du film Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées, est j’ai comme en moi un léger sentiment de déception, comme un petit goût d’inachevé. Rassurez-vous, j’ai aimé suivre les aventures du Hobbit. Mais ce n’est malheureusement en rien comparable avec Le Seigneur des Anneaux. Alors oui, les films sont très bien réalisés, les effets spéciaux sont toujours à couper le souffle. Mais avec The Hobbit, j’ai eu le sentiment que tout était dans le « tape à l’oeil ». Les effets visuels sont nombreux, comme pour le SDA me direz-vous, mais ici on a l’étrange impression que tout est plus visible ! De l’action et des batailles il y en a également mais ici je n’ai pas trouvé ça suffisant. Je ne parle pas des scènes d’actions que ne sont pas assez nombreuse, je parle du fait que l’action ne se suffit pas à elle même. Dans les trois derniers films, ce qui manque le plus, pour moi, c’est la dimension « épic » de l’histoire, comme nous avions pu le ressentir avec Le Retour du Roi par exemple. A la fin du film Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées vous aurez envie de vous dire :  » C’est tout ? Même pas une petite larme d’émotion ? ». En effet, c’est bel et bien mon ressenti sur la trilogie du Hobbit… Et c’est bien dommage…Comme un petit goût d’inachevé.

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