Critique – 50 Nuances de Grey

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  • Date de sortie au cinéma : 11 Février 2015
  • Durée : 2 Heures et 5 Minutes
  • Réalisé par : Sam Taylor-Johnson
  • Avec : Jamie Dornan, Dakota Johnson, Jennifer Ehle
  • Genre : Erotique , Drame , Romance

Synopsis – 50 Nuances de Grey

    Anastasia Steele accepte de remplacer sa colocataire malade, Katherine, pour interviewer l’homme d’affaires et milliardaire Christian Grey. Jeune PDG séduisant et mystérieux, ce dernier l’intimide. A sa grande surprise, Christian Grey vient la voir au magasin où elle travaille, prétextant des achats. Très attirée par lui, elle se verra rapidement devenir sa soumise. Pour cela un contrat va être rédigé pour permettre de définir les règles de ce jeu dangereux. Cependant, ce contrat devient souvent un sujet tabou et sera changé sans cesse.

    À mesure que leur relation progresse, la jeune et innocente Ana est confrontée à un tout nouvel univers aux côtés du riche entrepreneur. Christian a cependant une face sombre : il est adepte du BDSM. La jeune femme doit alors décider si elle est prête ou non à entrer dans cet univers.

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    Ce que je dis de ce film : « Non, je n’irai pas, je ne suis ni une femme frustrée, ni faussement puritaine, ni faussement choquée et n’ai pas les hormones en ébullition ou le string qui me titille. » Et puis, je vomis tellement 50 Nuances de Grey que je dois quand même me faire ma propre opinion masculine afin de ne pas parler sans savoir…

    On ne sait jamais mais bon, ce n’est même pas encore commencé que la population sourire béat dans la salle me file déjà la nausée ! Imaginez une salle remplie de dizaines de « femelles » en chaleur… C’est sûr, ma critique sera acerbe et mon verbe assassin !!! La projection commence ! Etrangement, pas de cris d’hystérie lors de l’apparition de Christian Grey ! Il faut avouer que la voix française fait perdre le peu de crédibilité et de charisme du personnage… Et puis il a ce regard étrange, pas pervers, pas manipulateur, juste un œil asymétrique en taille par rapport à l’autre qui dérange terriblement. On entre petit à petit dans le vif du sujet ! Quelle hypocrisie que cette histoire ! Quelle hypocrisie que la gente féminine qui s’est jetée sur les romans ! Roman à faire mouiller la ménagère de moins de 70 ans. Elles fantasment sur une telle relation mais sont bien souvent incapable de faire part de leur désir à un homme. Pire, si un homme dans la vraie vie aurait l’audace de faire une telle proposition, il passerai pour le dernier des salauds, des pervers et j’en passe. Alors pourquoi cette engouement, cette frustration ! Osez, Mesdames et mesdemoiselles au lieu de vous offusquer tout en vous masturbant le cerveau sur ce genre d’histoire ou de personnage.

    Finalement, il se passe une sorte d’alchimie inexplicable dans le film. Un coup de maitre du vidéaste et du scénariste et sans qu’on s’en rende compte, Grey finit par choper le charisme. On s’attache aux protagonistes, on les trouve tout à tour touchants et énervants. Et pour l’esthétisme, rien n’est exagéré, poitrine non siliconée, buste masculin musclé sec (Jean-Daniel Chagall, acteur hongrois d’un autre genre réservé à un public majeur ET averti ne serait-il pas le sosie et la doublure de Jamie Dornan tant sur le visage que sur le corps ?) Pour ce qui est de l’histoire, qui domine qui, qui a le contrôl ? C’est difficile de le savoir. On tente de nous faire croire une chose, je pense l’inverse… C’est peut-être aussi ce cocktail de contradiction et d’hypocrisie qui finit pas m’emporter. Cette sorte de Don Juan des temps modernes, non pas pour le nombre de ses conquêtes mais pour sa capacité à vous faire faire ce qu’il souhaite dans son univers de gris (de ses voitures à ses vêtements)… C’est provoquant et romantique à la fois ! On enchaine les paradoxes et on s’en délecte sur une bande originale de reprises toutes plus réussies les une que les autres. La tension en devient rapidement insoutenable. Tension entre les deux héros et dans la salle (il me semble d’ailleurs qu’un couple est passé aux travaux pratiques à en entendre les gémissements et coups dans mon siège) Une tension, presqu’un suspense si bien mené que lorsque le générique de fin débute, on a le même sentiment que lorsque le générique est apparu à la fin de « La désolation de Smaug », on pense : Non, pas maintenant !!! Manque plus qu’à espérer que la suite ne sera pas du même acabit que pour « La Désolation de Smaug » ! On sort de la salle et ma seule idée, c’est : « Et merde, Je me suis fait avoir ! »

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– Critique par Aurélien –

Comments

  1. Posted by Paulne on février 18th, 2015, 18:51 [Reply]

    Un peu moins de fautes d’autographe et je m’intéresserais peut être plus à cette critique.

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