Mind The Trap – Lecture (Critique)

Mind The Trap

De Houdia PONTY

 

Avec :
Victor BOURIGAULT, Sébastien DELEAU, Vanessa DOLMEN, Maxime FETON, Ivan HERBEZ, Alexandra HERNANDEZ, Katia MIRAN, Roxane LE TEXIER et Noé PFLIEGER 

 

Mind the Trap a ceci d’original qu’il s’agit d’une enquête dans l’enquête. En effet, l’intrigue se déroule sur fond du célèbre Chien des Baskerville un récit de Sir Arthur Conan Doyle et son non moins célèbre héros, Sherlock Holmes.

L’autrice fait interagir ainsi des personnages issus de l’œuvre de l’écrivain britannique et d’autre personnages fictifs et non-fictifs. On verra ainsi défiler la Reine Elisabeth, les enquêteurs Scotland Yard et même le prince Charles…

L’autre aspect de la pièce est qu’elle n’est pas un simple polar mais qu’elle mêle habilement humour et intrique. Les va-et-vientz entre curiosité et farces sont habiles. C’est d’ailleurs sur l’humour que réside tout le liant de la proposition. C’est prenant et très drôle en même temps.

Alors qu’il ne s’agit que d’une lecture, on sera capté par l’attention porté aux détails sur les mimiques des comédiens mais aussi par le soin qu’ils prennent à nous plonger dans l’histoire sans décor grâce à une description et des didascalies posées là à l’occasion de cette lecture.

On a des comédiens (presque) tous brillants, déjà investis dans leurs rôles. On les suit avec plaisir dans leurs investigations rocambolesques et dans leurs craintes tournées au ridicule. C’est la preuve même si le casting venait à changer qu’on tient un bon spectacle.

Hâte de voir, on l’espère, une version définitive dans la scénographie imaginée.

 

L’histoire

Nous sommes en 1992. la Reine Elisabeth fête alors son 40ème anniversaire de son accession au trône de Grande Bretagne. L’année 92 s’avère longue et ardue pour elle. Cette année, qui voit tant de divorces, de séparations et de scandales autour de la famille royale, se termine le 20 novembre 1992 par le terrible incendie du château de Windsor.

La Reine est anéantie. Ses conseillers la voient accablée et fatiguée. Voulant plaire à sa majesté et ramener en elle cette « folle » étincelle qui la caractérise, ils décident d’organiser pour elle une représentation théâtrale d’un de ses romans préférés : Le chien des Baskerville d’Arthur CONAN DOYLE. Entre alors en scène, à proprement parler, la R.S.T.C : la « Royal Sherlock Theater Company », troupe de talent dont la renommée n’est plus à  faire. Or, tout ne va pas se passer comme prévu et de facheuses disparistions d’accessoires  vont mener à de dangereuses découvertes…

Aurélien.

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