La ménagerie de verre (Critique)


La ménagerie de verre

De : Tennesse WILLIAMS

Traduction : Isabelle FAMCHON

Mise en scène : Patrick ALLUIN

Costumes : Pauline PENELON

Lumières : Eric CHARANSOL

Avec :

Au Théâtre Essaïon

Jusqu’au 30 juillet 2022

 

La ménagerie de verre, une pièce à la construction improbable qui fonctionne toujours aussi bien. Rien d’étonnant de la voir revenir sous diverses formes. C’est d’ailleurs une reprise pour cette ménagerie mise en scène par Patrick ALLUIN où ceux qui aiment déjà la pièce tout comme ceux qui souhaitent la découvrir ne seront pas déçus. N’ayez crainte, il n’y aucune raison s’ennuyer si tant est que vous vous intéressiez à la condition humaine.

A l’Essaïon, les comédiens jouent habilement à placer leur personnage dans une position à cheval entre fiction et réalité. Un parti pris qui fonctionne puisque le public ne manquera pas d’entrer en empathie. Le personnage de Laura est brillamment interprété dans sa timidité quasi convulsive. Quant au galant, il a su puiser un côté paternel incroyablement réussi. Ainsi, il se complait à donner un certain sens à la « lecture » de la pièce en renforçant l’absence de repère pour les jeunes adultes paumés.

Dans le déroulé, l’émotion va grandissante et de ce drame sort une espèce de mignonnerie enfantine tourmentée.

Une bien jolie métaphore de la différence et de l’existence. Sophistiqué ? Oui, mais accessible !

Cette ménagerie de verre fascine par son jeu de la séduction.

 

L’histoire

Dans une Amérique rongée par la crise des années 30, une mère fantasque et ses deux enfants cherchent un sens à leur vie.

Tom Wingfield nous raconte l’histoire de sa famille. Son père est parti. Sa mère, Amanda, se perd dans les souvenirs d’un passé fantasmé. Sa sœur, Laura, est infirme et agoraphobe. Et puis, il y a Jim, un type normal, qui leur rend visite un soir. Et ce soir-là, il pourrait tout changer.

 

 

 

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BILLETTERIE

Aurélien.

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