La planète des Singes : L’Affrontement – Projection des Survivants

Le 30 juillet prochain sortira sur nos écrans La Planète des Singes : L’Affrontement, suite de La Planète des Singes : Les Origines. Pour l’occasion une projection spéciale était organisée. Retour sur une soirée d’exception.

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Review – Projection des Survivants

La grippe simienne est apparue à San Francisco suite à des tests génétiques réalisés sur des singes. Dix ans plus tard, ce virus a décimé une grande partie de la population humaine. Quelques survivants ont élu leur blockhaus dans une usine désaffectée dans le nord de Paris. Rejoignez-les et vivez une expérience de cinéma inédite : entourés des stigmates d’un passé industriel où la nature reprend peu à peu ses droits, vous serez les témoins privilégiés d’un affrontement sans précédent entre les singes et les humains. Une nouvelle civilisation est en marche.

Tout commence à Opéra (pour les plus flemmards ou ceux avec le moins de sens d’orientation) pour prendre la navette affrétée spécialement pour l’occasion et direction La Courneuve et ses usines désaffectées.

À peine entrée, le ton est donné, une carcasse de voiture et des bidons métalliques en flamme, des planches en morceaux, des affiches à moitié déchirées, des camps de fortune installés de ci de là, aucun doute, nous sommes dans un camp de survivants dans un monde où la survie est le maitre mot.

Pendant une bonne heure on déambule dans ce décor aux allures de post-apocalypse, tout en mangeant et buvant grâce aux hots dogs/nachos et boissons aussi diverses que variées proposés sur place.

Il est enfin temps de découvrir la salle de projection à proprement parler. Et un seul mot me vient à l’esprit : grandiose. La salle est immense, l’écran gigantesque, et surtout en lieu et place des sièges habituels d’une salle normale de cinéma on se retrouve avec des canapés et fauteuils dépareillés (qui donnaient un peu l’impression d’être comme à la maison, installé dans son canapé avec la télé). Ici aussi un décor digne d’un camp de survivants. On se cale bien dans nos fauteuils avec nos pots de pop-corn et c’est parti pour le film.

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Et il n’y a pas à dire, voir un tel film sur un écran aussi gigantesque, avec un son de malade, tout en étant bien installés dans des canapés, ça n’a pas de prix ! Il est temps pour moi de vous parler du film en lui-même dans la critique juste en dessous…

Critique – La Planète des Singes : L’Affrontement

La Planète des Singes : L'Affrontement

  • Date de sortie : 30 Juillet 2014
  • Durée : 2h11min
  • Réalisé par : Matt Reeves
  • Compositeur : Michael Giacchino
  • Avec : Andy Serkis, Jason Clarke, Gary Oldman, Keri Russell, Toby Kebbell, Kodi Smit-McPhee
  • Genre : Science fiction , Action
  • Distributeur : Twentieth Century Fox France

Synopsis – La Planète des Singes : L’Affrontement

Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s’est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce dominante sur Terre.

A la fin du premier opus nous avions laissé César et tous les singes de San Francisco partant s’installer dans la forêt de Muir Woods, et une humanité s’apprêtant à faire face à une pandémie de leur propre fait suite à la propagation du virus ALZ-113. Le film s’ouvre sur un résumé des événements des dix dernières années, entre les premiers infectés à aujourd’hui.

Je ne vais pas vous le cacher, ce film je l’attendais avec une impatience grandissante depuis des mois. J’avais adoré le premier, j’avais été fascinée lors de la première présentation du film en présence d’Andy Serkis (lire l’article), alors j’avais des grandes attentes pour cet opus. Et le moins que l’on puisse dire c’est que je n’ai absolument pas été déçue !

Ce second film est tout simplement superbe, un immense bravo pour WETA Digital pour tout le travail sur la motion capture, rendant les singes presque plus humains que les hommes eux-mêmes. Bien sûr le résultat ne serait pas aussi parfait sans les acteurs cachés derrière cette technique. Le maître Andy Serkis bien sûr, qui reprend le rôle de César, mais aussi Toby Kebbell qui est Koba, Karin Konoval derrière Maurice, et tous les autres merveilleux acteurs se cachant sous les traits des singes.

Ayant pu avoir un aperçu avant/après grâce à la présentation, j’étais totalement sous le charme de tout le travail qui a été fait à ce niveau. Comme je m’étais fait un petit rewatch du premier quelques jours avant la projection, la progression de la technique entre les deux est impressionnante, en trois ans les studios se sont amélioré de façon exponentielle et nul doute qu’ils continueront à peaufiner cette technique.

Je n’oublie évidemment pas les autres acteurs Jason Clarke, Gary Oldman, Keri Russel et les autres, tout aussi merveilleux dans leur rôle respectif.

Côté scénario, aucune déception non plus. Les personnages principaux, comme secondaires sont soignés et l’on comprend les motivations de chacun ainsi que leur état d’esprit qui les pousse à agir de telle ou telle façon. Difficile de blâmer certains personnages pour leurs actions tant on ressent de l’empathie pour eux, à quelques exceptions près évidemment.

Il va sans dire que, comme pour le précédent, ce film nous amène à remettre notre société en question. En revanche si le premier critiquait le fait de vouloir faire du profit à tout prix sur l’avancée scientifique, et posait la question jusqu’où pouvions-nous nous permettre de toucher à l’ADN et aux cellules sans jouer à Dieu, ce second film est plus centré sur le racisme, la quête de pouvoir et les guerres qui en résultent bien souvent. Cependant, loin d’être une critique ouverte, le film est plutôt une démonstration d’humanisme, de tolérance et d’humilité, démontrant qu’entre différents peuples ils existent bien souvent de grandes similarités. Et que dans toute société se trouve toujours un ou deux c******* pour gâcher les efforts de tous pour la paix, qu’ils soient assoiffés de pouvoir et de vengeance ou aveuglés par leur propre stupidité.

Je ne peux pas faire cette critique sans mentionner le magistral travail de Michael Giacchino à la musique. Le compositeur, à qui l’on doit entre-autre les bandes originales des deux derniers Mission Impossible, Les Indestructibles, Ratatouille, des deux Star Trek ou encore Super 8, signe ici encore une merveilleuse bande originale, qui sublime l’histoire de La Planète des Singes.

Seul bémol, la 3D n’apporte malheureusement rien, mais c’est monnaie courante dans les films ces derniers temps. Un jour peut-être on réussira à nous faire une 3D qui vaille vraiment la peine et ajoute un vrai plus au film.

En résumé, La Planète des Singes : L’Affrontement est une grosse claque, on en prend plein les yeux, et plein les oreilles. Courrez le voir dès sa sortie !!

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