Critique – Vice Versa

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  • Date de sortie au Cinéma : 17 Juin 2015
  • Durée du film : 1 Heure et 34 Minutes
  • Réalisé par : Pete Docter
  • Avec pour les voix US : Amy Poehler, Bill Hader, Mindy Kaling, Lewis Black
  • Avec pour les voix FR : Charlotte Le Bon, Pierre Niney, Mélanie Laurent, Gilles Lellouche
  • Genre : Animation, Comédie, Famille

Synopsis – Vice Versa

Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité,  Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie…

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Il y a des films d’animation qui vous font rire, pleurer, et il y a ceux qui vous marquent profondément à la manière d’un Toy Story par exemple. Et bien, pour moi, Vice Versa s’inscrit comme un digne et très bon successeur dans ce qu’il se fait de mieux dans les studios d’animation Pixar !

Tout d’abord le concept est tout simplement génial. Imaginez que la petite voix dans votre tête et vos émotions étaient  matérialisées. Voici en gros le pitch du film. L’histoire se déroule dans l’esprit et non le cerveau des personnages, et pour moi ça change énormément de choses à la mise en scène. Visuellement le film est d’une rare beauté. Les textures des émotions et autres personnages de l’esprit de Riley sont d’un réalisme rare. Les émotions sont mise en scène au travers de personnages tous plus attachants les uns que les autres. Ce qui est d’autant plus impressionnant également, c’est l’étude du film et du niveau de détails. En effet, chaque petite partie de notre manière de pensée et de son mécanisme a pu prendre vie dans Vice Versa. C’est tout simplement bluffant mais au final pas si étonnant quand on voit le travail de ces dernières années pour les Studios Disney Pixar.

Le film est construit de manière à ce que les enfants et leurs parents y trouvent leur propres interprétations. Le film s’articule autour des changements émotionnels que peut vivre une petite fille de 11 ans. Et pour cause à cet âge là, nous passons de l’état d’enfant à celui de jeune adolescent. C’est donc tout un ascenseur émotionnel qui prend place dans notre vie. Vice Versa pourrait très bien faire l’object d’un film pédagogique pour bien des psychologues je pense tant il est bien construit, mis en scène, captivant tout en étant à la fois très ludique et accessible.

Humour, douceur, nostalgie, émotion sont les mots qui caractérisent le mieux la nouvelle réalisation de Pete Docter. Vice Versa est non seulement la transposition à l’écran de toute une palette d’émotions qui nous font vivre, mais le film est également une étude sérieuse de l’être humain et de sa manière d’être. Vice Versa est pour moi un des meilleur film Pixar depuis Toy Story.

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note-9

– Critique par Romain –

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Tout d’abord, un petit détail qui est sans doute, sans importance mais qui mérite d’être noté. Ce nouveau Disney-Pixar n’est pas signé John Lasseter mais Pete Docter. Toutefois, la tradition est respectée puisqu’avant le film, nous avons le désormais inévitable « Court-métrage ». C’est « Lava » qui précède « Vice Versa », un conte musical gentillet qui ne mérite pas qu’on s’y attarde.

Pour ce qui est du long métrage, là, on n’est loin d’être déçu : l’univers est coloré et les personnages ont des morphologies originales qui ne manqueront pas de séduire petits et grands. Et revenons sur les petits, l’histoire est un peu trop terre à terre, bien que parfaitement construite et utilise des termes et idées qui ne devraient pas parler à un enfant de moins de 10 ans. Je parle de notions comme l’abstrait, le déjà-vu, l’inconscient, le moi profond, etc… Malgré cela, l’ambiance et les décors du film les émerveilleront sans doute : mettez une licorne, de la barbe à papa et un éléphant rose, il n’en faut pas plus pour captiver un enfant. Et puis, on peut se tromper, à en juger par les soupirs et les « Oh non ! » de désespoir du jeune public de la salle quand une scène frôle le tragique. Le scénario reste bien mené, rythmé par un petit suspens pas désagréable du tout et quelques scènes d’action allant de fun à presque dramatiques. Il faut saluer l’esprit tordu (il faut voir ici dans l’expression un compliment) des scénaristes pour nous amener vers les profondeurs de notre inconscient, jouer avec nos émotions et nous amener à se remettre en question sur nos choix de vie.

Mais où vont-il chercher tout ça ? Au pays de l’imaginaire ? Dans leur mémoire ? On imagine bien comment leur cerveau doit s’agiter et combien de petites patates violettes travaillent dans les cerveaux des auteurs Pixar. C’est rudement bien écrit et bien vu . C’est également amusant quand il s’agit d’un studio qui utilise toujours cette palette d’émotions (Toy Story 3 en est l’exemple parfait) incarnées ici par de sympathiques personnages. L’humour y est présent et subtil, ça fait plaisir. Et on note le petit clin d’œil de « Rêves Productions » dont le plan large n’est pas sans rappeler le célèbre studio californien où fut tournés « Blanche Neige et les Sept Nains ». On nous présente un savoureux cocktail d’émotions amené par des « émo-personnages » et on serait bien avisé de s’en plaindre. Reste quand même un point d’ombre : ce titre français ne reflète pas l’histoire mais c’est une goutte d’eau dans l’océan.

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– Critique par Aurélien –

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Pour commencer, le nouveau long-métrage de Pixar est présenté avec un adorable court-métrage avant : Lava. Un petit conte musical tout en tendresse qui met dans l’ambiance pour la suite. L’histoire est toute simple et joue principalement sur les mots « Love » et « Lava » mais la réalisation est tellement impeccable qu’on tombe vraiment sous le charme de cette histoire.

Entrons à présent dans le vif du sujet ou plutôt dans le quartier général de nos émotions. Pixar signe avec Vice-Versa un vrai nouveau chef d’oeuvre, de mon avis cela faisait longtemps qu’on avait pas eu un long-métrage d’une telle qualité que ce soit en technique, en originalité et en émotions. Ici tous les ingrédients ont été réunis, il fallait vraiment aller le chercher loin pour imaginer ce qu’il se passe dans nos cerveaux et la manière dont nos émotions contrôlent et gèrent toute notre vie. Et quel meilleur moyen de le faire que de se glisser dans la tête d’une jeune fille de 11 ans ? D’autant que c’est réalisé avec humour et tendresse.

Avec Vice-Versa on rit, beaucoup, on pleure, un peu mais surtout on est vraiment touché et ému par ses cinq petits émotions qu’on n’a aucun mal à imaginer s’activer dans nos cranes pendant qu’on regarde ce film !

note-10

– Critique réalisée par Luiyna


Vice Versa sur Facebook : www.facebook.com/DisneyPixarFR

Vice Versa sur Twitter : https://twitter.com/DisneyFR


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