Critique – Mommy

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  • Date de sortie au Cinéma: 8 Octobre 2014
  • Durée du film: 2 Heures et 18 Minutes
  • Réalisé par: Xavier Dolan
  • Avec: Antoine-Olivier Pilon, Anne Dorval, Suzanne Clément, Patrick Huard
  • Genre: Drame

Synopsis – Mommy

Devenue veuve, Diane obtient la garde de Steve, son fils, un adolescent hyperactif et violent. Au centre où il séjourne, on la prévient : les retrouvailles risquent d’être mouvementées. On ne gère pas facilement des personnes pyschologiquement instables. Diane, femme forte, indépendante et exubérante, veut faire mentir les médecins de l’hopital. Elle est la mère de Steve, qui est sa chair et son sang. Elle y arrivera coûte que coûte. Contre toutes attentes, elle parvient à apprivoiser cet enfant imprévisible. Elle peut compter sur l’aide inattendue d’une voisine, Kyla. Ensemble, ils trouvent un certain équilibre. Un équilibre très fragile …

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Alors oui je vous entend derrière votre écran vous dire que le film Mommy est maintenant sorti depuis 1 mois et que c’est un peu tard pour lire et écrire une critique. C’est pas faux, et même si au départ, malgré toutes les critiques positives que j’ai pu lire sur le dernier film de Xavier Dolan, je n’étais que peu emballé pour découvrir ce dernier, j’ai finalement succombé. Pour être honnête, je ne connaissais pas grand chose de l’univers de Dolan et c’est grâce à son prix du Jury au dernier Festival de Cannes que j’ai découvert l’homme. Hier c’est sur les conseils d’un amis cinéphile que je me suis rendu au cinéma pour enfin découvrir ce film. Le moins que je puisse dire c’est que j’aurais fait une énorme erreur de passer à côté de Mommy !

Chose plutôt non conventionnelle qui marque dès les premières secondes du film, c’est le format de l’image. En effet le film est réalisé et mis en scène au format 1:1. Si par moment on peut se sentir comme étouffé pendant certaines scènes de tensions, de violences, nous sommes littéralement plongé au coeur du film et notre regard de peut s’effacer de ce qui se passe à l’écran. Et c’est bel et bien l’effet voulu par Dolan. Si 80% du film est dans ce format, lors des scènes plus légères où le bonheur semble revenu au coeur de cette famille, l’image s’agrandie pour passer en 16/9ème nous offrant comme une énorme bouffée d’oxygène et on se sent comme libre de profiter et de partager le bonheur et la légèreté qui s’offre à nous.

Si l’originalité du format du film est assez convainquant, l’histoire quand à elle est à l’échelle humaine et on pourrait facilement s’identifier aux personnages ou se mettre tout simplement à leurs places. Personnellement, j’ai été scotché par l’interprétation des acteurs. Anne Dorval dans le rôle de Dianne ou encore Suzanne Clément dans celui de la voisine Kyla brillent de leur aura maternel envers le jeune Steve, fils de Dianne. Quand à ce dernier, Antoine-Olivier Pilon qui joue le rôle de Steve, il crève tout simplement l’écran de par son talent. Niveau interprétation je n’avais pas été autant touché depuis le rôle de Quvenzhné Wallis dans le film Les Bêtes du Sud Sauvage. Avec sa prestation dans Mommy, on peut facilement penser que l’acteur aura une très longue et magnifique carrière et c’est vraiment tout le mal que je lui souhaite.

Pour résumer, il y a des films qui nous transportent, nous touchent et c’est ces même films qui nous montrent pourquoi on aime tant le cinéma. Mommy, pour moi, et un des meilleurs films de cette année. Merci à Xavier Dolan de nous avoir livré une telle pépite cinématographique sur tous les aspects de sa construction. Si avant je ne suivais pas trop l’actu de Dolan après avoir vu Mommy il est certain que je suivrais le réalisateur de très très prêt…

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