Critique – Annabelle

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  • Date de sortie: 8 Octobre 2014
  • Durée: 1 heure 38 minutes
  • Réalisé par: John R. Leonetti
  • Avec: Annabelle Wallis, Ward Horton, Alfre Woodard, Tony Amendola, etc.
  • Genre: Epouvante-Horreur

SYNOPSIS – ANNABELLE

John Form est certain d’avoir déniché le cadeau de ses rêves pour sa femme Mia, qui attend un enfant. Il s’agit d’une poupée ancienne, très rare, habillée dans une robe de mariée d’un blanc immaculé. Mais Mia, d’abord ravie par son cadeau, va vite déchanter.
Une nuit, les membres d’une secte satanique s’introduisent dans leur maison et agressent sauvagement le couple, paniqué. Et ils ne se contentent pas de faire couler le sang et de semer la terreur – ils donnent vie à une créature monstrueuse, pire encore que leurs sinistres méfaits, permettant aux âmes damnées de revenir sur Terre : Annabelle…

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J’ai été très agréablement surprise par Annabelle. En effet, je m’attendais à retrouver une suite ratée à Conjuring: Les dossiers Warren, que pour ma part, je n’avais pas apprécié plus que ça.. Mon petit cœur amoureux des films d’horreur a donc été assez satisfait par ce spin-off, laissez moi vous expliquer pourquoi.

Bon, on connait à peu près tous l’histoire principale d’Annabelle grâce à son apparition dans le film Conjuring: Les dossiers Warren (qui je le rappelle est réalisé par James Wan, ici le producteur d’Annabelle).  Ce n’est donc pas une immense découverte scénaristique, mais malgré tout, je trouve que le tout est plutôt bien ficelé, ça se tient. Donc, rien d’extravagant, de très nouveau dans le genre de l’épouvante et de l’horreur, mais rien d’incohérent pour autant. Je tiens à le préciser, car étant une grande fan du cinéma d’horreur, je peux vous assurer que bon nombre de films d’horreurs de ces dernières années ont un scénario qui ne peut pas tenir la route sans incohérences. Bon, il faut aussi avouer qu’on ne change pas une équipe qui gagne et c’est peut-être ça qui donne la force de réussir à ces films tels que Insidious et Insidious: Chapitre 2, Conjuring.. qui ont une équipe quasiment identique pour le préparation du film.

Les acteurs sont très très bons, notamment Annabelle Wallis qui joue le rôle de Mia. Je tiens vraiment à saluer son jeu car je l’ai trouvé très juste, et je pense vraiment qu’elle a réussit à nous plonger dans la même terreur que la sienne. Bon, je vais parler du bébé, vraiment parce qu’elle va fortement plaire à des tas de filles/femmes. Elle est adorable, elle est belle, et pourtant, j’aime pas les enfants, ce n’était qu’une simple parenthèse.

Au niveau esthétique je ne peux qu’applaudir. La performance de James Kniest (en compagnie du réalisateur qui est aussi directeur de la photographie, John R. Leonetti), ne peut que donner une lumière magnifique. Je suis très fan de la lumière dans le cinéma et je peux vous dire que c’est très réussis de mon point de vue. Je peux d’ailleurs vous conseiller de regarder leur filmographie, il y a de grande chance que vous ayez déjà vu certains de leur films, la lumière est toujours très bien installée dans l’univers. Autrement, la musique écrite par Joseph Bishara, (grand compositeur de musique de film d’horreur notamment), est toujours autant dans le thème et aide à faire monter en pression le film.

J’en viens maintenant à ce qui m’a le plus interpellé dans ce film: les jump-scare (les sursauts en français). Il y en a des tonnes, et si j’ai pu avoir beaucoup d’avis différents, des gens que ça a laissé de marbre: trop de jump-scare tue le jumps-scare; j’ai personnellement été très réceptive à ces derniers. Mais pas seulement par un sursaut au cour du film, mais parce que la mise en place de ces jump-scare est très intéressante. Comment vous dire, sans trop vous en dire, il y a un nombre de montée de pression dans ce film tout bonnement impressionnants. La plupart sont réussites, et bon nombre de clichés de film d’épouvante sont mit à disposition dans ce film. Notamment de forts rappels à d’autres films du cinéma d’horreur et d’épouvante, comme par exemple Scream, avec du pop corn qui monte en pression sur le feu, des allusions au célèbre film Rosemary’s Baby de Polanski, ou bien encore, un très beau rappel aux anciens films d’horreur qui traite de la communauté hippie des années 70, avec Charles Manson comme guide. Si vous ne connaissez pas cette période je vous conseille grandement de vous renseigner, car non seulement c’est très intéressant, mais ça a également influencé très fortement le cinéma des années 70. J’ai donc trouvé personnellement toutes ces références appréciables. Je peux également vous dire que ce film joue avec les clichés du genre de façon humoristique sans rien enlever aux moments stressants, et ça, c’est d’autant plus agréables.

Si vous êtes amateur du genre, vous devriez donc apprécié, bien que le seul bémol que j’ai pu retenir d’autres spectateurs, c’est la non apparition des Warren, qui interviendront très certainement dans une suite de ce spin-off je suppose.

Annabelle sort dans vos salles demain, mercredi 8 octobre 2014.

 

 

Écrit par Perrine

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