Amaluna VS Pégase et Icare

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Jusqu’au 6 mars à Paris
CHAPITEAU ALEXIS GRUSS
Porte de Passy – Carrefour des cascades

– En tournée –
22 et 23 mars : Zénith de Saint-Etienne
26 et 27 mars : Zénith de Limoges
29 et 30 mars : Zénith de Nantes
5 et 6 avril : Le Millenium à Epernay
9 et 10 avril : Zénith Arena de Lille
23 et 13 avril : Zénith de Rouen
16 et 17 avril : Zénith de Caen
19 et 20 avril : Zénith de d’Orléans
23 et 24 avril : Zénith de Nancy
26 et 27 avril : Zénith de Dijon
30 avril et 1 mai : Zénith de Montpellier

Après leur succès en 2014, avec plus de 300 000 spectateurs, nous retrouvons les deux grandes figures de la mythologie grecque Pégase et Icare avec ce spectacle équestre et aérien. Nous rencontrons Pégase, cheval ailé réputé indomptable, et Icare, que son père l’architecte Dédale, a doté d’ailes d’oiseaux pour échapper aux pièges terrestres. Un spectacle extraordinaire et enchanteur né d’une rencontre : celle de la famille Gruss et de la Compagnie Les Farfadais des frères Haffner comptant parmi les meilleurs acrobates aériens au monde.
Retrouvez sur la piste et dans les airs durant 2h30 de show:
– 40 chevaux de la prestigieuse cavalerie d’Alexis Gruss
– Plus de 20 écuyers et acrobates
– Un orchestre live de 10 musiciens et une chanteuse sur des titres revisités tels que « The time is now », « Le Manège », « Toxic », « Viva la Vida », « Skyfall », « Nothing Else Matters »…

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Infos, horaires, et réservations sur le site officiel : www.alexis-gruss.com


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Jusqu’au 3 janvier à Paris
CHAPITEAU CIRQUE DU SOLEIL
Parc de Bagatelle

Amaluna nous transporte sur une île mystérieuse gouvernée par des déesses, une contrée lointaine régie par les cycles de la lune. Pour marquer le passage à l’âge adulte de sa fille, la reine Prospéra tient une cérémonie rituelle en hommage à la féminité, au renouveau et à l’équilibre au cours de laquelle ce précieux héritage sera transmis d’une génération à l’autre.
À la suite d’une tempête provoquée par Prospéra, un groupe de jeunes hommes débarquent sur l’île et le cœur de la jeune fille va bientôt chavirer pour un valeureux prétendant. Mais l’amour du jeune couple sera mis à l’épreuve et ils devront surmonter de redoutables obstacles avant de trouver le chemin de la confiance mutuelle, de la loyauté et de l’harmonie.

Amaluna est formé des mots ama, qui veut dire « mère » dans plusieurs langues, et de luna, qui signifie « lune », symbole de la féminité évoquant à la fois la relation mère-fille et la notion de déesse protectrice de la planète. Amaluna, c’est aussi le nom de l’île mystérieuse dans laquelle évoluent les personnages.

– Amaluna ayant eu sa première mondiale à Montréal en avril 2012 entreprend son parcours à travers différentes villes du monde
– La distribution d’Amaluna comprend 52 artistes dans un chapiteau pouvant accueillir 2600 spectateurs.

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Site officiel

Billetterie


Notre avis sur les deux show

Pégase et Icare ainsi qu’Amaluna sont deux shows qui tiennent hauts la barre ! Les deux ont en commun, sangles et courroies aériennes, cerceaux, figures aquatiques, acrobaties et tissus aériens, figures aquatiques, jonglage… Le premier se différencie par ses voltiges à cheval, spirales, pyramides équestres, valse des rubans, poles dances synchronisés et dans le fait que le jonglage se fait sur de chevaux au galop… Tandis que le second nous plongent dans des Jeux icariens, barres asymétriques, planche sautoir, mât chinois et numéro d’adresse.

Chaque tableau de l’un et de l’autre est un poème. Dans Amaluna, Roméo, rôle principale masculin est excellent et impressionne au mât chinois. Mais le must reste le numéro d’équilibre sur cannes habituellement réalisé par les hommes mais ici, c’est une femme et toute la grâce inhérente qui s’y attèle avec succès et force. Je me suis un peu plus ennuyé avec les numéros de clowns qui s’éternisent mais qui trouvent leur public auprès des plus jeunes. La déesse de l’équilibre n’est juste pas crédible et soporifique. On regrette aussi l’absence des funambules sur la halte parisienne de la tournée mondiale. A l’inverse, Cali mi-homme mi-lézard, personnage au rôle quelque peu antipathique ne manquera pas de vous surprendre non seulement par son jeu d’acteur mais aussi par son agilité et son habileté. La bande originale est relaxante et nous invite à l’évasion. Cette dernière est jouée en live par des musiciennes qui se joignent aux acrobates sur la scène. Enfin, les costumes (le paon pour ne citer que lui) font corps avec les interprètes si bien qu’on en est à se demander si ce ne serait pas du body-painting (exemple le plus flagrant avec le costume de Cali).

Pégase et Icare compte lui aussi sur une bande originale jouée par un orchestre mais aussi une chanteuse qui interprète des titres actuels (Britney Spears, Adèle…). Si les costumes ont un style différent de ceux d’Amaluna, ils sont sexy et ne sont pas sans rappeler ceux du Crazy Horse. Là encore, les numéros nous épatent avec les robes gigantesques et créatures monstrueuses aussi bien par la taille que par le rôle qu’elles tiennent. Tout s’enchaine à la perfection, au millimètre et même les palefreniers ne doivent pas se rater pour entretenir la piste pendant que les imposants équidés sont lancés au galop. Quelques longueurs et ratés ici aussi tel que le jonglage sur cheval où il y a eu plus d’une fois une quille tombée au sol. La troupe est tout sourire et le staff plus qu’agréable que ce soit à l’accueil, à la restauration ou même à la technique. L’esprit « Famille » est bien perceptible. Le temps défile à une vitesse folle. Quand on a le droit à une apothéose d’effets d’esthétisme en masse, on ne peut que déplorer le fait que ça sente la fin de ses deux heures de rêve entre la terre et les et les airs.

En conclusion, pas de vainqueur pour ses deux grands spectacles de cirque. Chacun trouvera son compte dans les deux. Vous serrez épaté aussi bien par l’un que par l’autre.

Aurélien

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