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Cher Evan Hansen | Le Monde Du Cinéma

Cher Evan Hansen

Cher Evan Hansen

Livret original : Steven LEVENSON

Musique et Paroles : Benj PASEK et Justin PAUL

Adaptation française : Olivier SOLIVERES

Mise en scène : Olivier SOLIVERES assisté de Pierre MARAZIN

Paroles françaises : HOSHI

Lumières : Dimitri VASSILIU

Scénographie – Direction artistique : Sébastien MIZERMONT

Direction musicale : Léa RULH

Coaching vocal : Camille FAVRE-BULLE

Direction de l’acoustique : Jules MOREAU

Avec :

Kévin BARNACHEA, Fanny CHELIM, Armonie COIFFARD, Antoine GALEY, Antoine LE PROVOST, Michel LEROUSSEAU, Lou NAGY, Sandrine SEUBILLE

Musiciens : Mika APAMIANLucas FROGET-LEGENDRESimon LEHURAUXLéa RULH

au Théâtre de la Madeleine

Jusqu’au 18 janvier 2026

Picto étoile | Get-picto
Picto étoile | Get-picto

Y a-t-il un producteur pour sauver cette mise en scène irréprochable et cette distribution incroyable ? En effet, il n’y absolument rien à redire sur le choix de la distribution jouissant d’une présence scénique remarquable. Les émotions nous parviennent par vagues grâce à des artistes au sommet. Antoine LE PROVOST incarne un Evan Hansen excellent tant il est touchant et attachant au premier coup d’œil. Il joue admirablement bien le garçon renfermé et par ricochet un peu gauche. On a arrêté de compter le nombre de fois où on a envie de le prendre dans nos bras pour lui dire que tout ira bien. Quant à Connor, pour qui son interprète, Antoine GALEY, donne la nonchalance nécessaire et évidente, on adore sa voix suave et grave si particulière. Malgré un rôle qui nécessite une mise en retrait de l’espace scénique, il bouffe l’assistance. Il y a aussi Lou NAGY qu’on n’a jamais vu aussi à l’aise, aussi parfaite dans un rôle que ce soit sur le jeu ou sur la performance vocale. Malgré la colère que renferme Zoé, son personnage, a ce je ne sais quoi qui apaise. Pour les rôles d’adultes, rien à redire non plus, chacun est convaincant. On ne peut que souligner une nouvelle fois que la direction d’acteurs d’Olivier SOLIVERES est sensible et tape dans le mille, à savoir en plein cœur. Le niveau de chacun – qu’il ait déjà fait ses preuves, sorte de l’école ou se lance dans le métier- est sidérant. On est soufflé par tant de répliques lancées avec l’émotion exacte sur l’intonation, sur la posture et dans le regard. Et si l’œuvre laisse la part belle à la comédie, la même émotion n’est pas en reste sur le chant. Même si parfois, on note quelques imperfections sur deux trois notes, on leur pardonne tant l’interprétation magistrale prend le dessus. La présence d’un orchestre live termine de nous envahir d’élans d’empathie puisqu’on peut dire ce qu’on veut, un orchestre live, c’est quand même autre chose ! Par ailleurs, on ressent une sincère synergie au sein de la troupe.

Cette version française du spectacle Dear Evan Hansen ne remet pas en question les six Tony Awards, dont celui de la meilleure comédie musicale. Mieux que ça, on avait vu le pendant anglais de ce spectacle dans le West End, on était resté insensible à l’interprétation des artistes. Tous les Français de ce Cher Evan Hansen replacent la barre à son plus haut niveau. La fable dans l’ère du temps sur l’intégration, l’acceptation des jeunes dans le monde réel versus les réseaux sociaux est d’une justesse qui touche chacun d’entre nous. On adorait, sur le cast recording, If I could tell her. On l’aime encore davantage dans sa version française : Si j’osais lui dire. La technique vocale nécessaire au titre est de mise et est respectée par le jeune Antoine LE PROVOST qui est une vraie révélation. Ce grand gaillard n’a pas fini de faire parler de lui, c’est certain.  

La scénographie reposant sur des blocs statiques ne souffre aucunement de cette différence française, au contraire. Et l’immersion se fait encore mieux par les projections tellement parfaites et créant une telle profondeur qu’on se demandent longtemps si ce sont des images ou un vrai décor. Quand en plus, elles sortent de scène dans des motifs servant la narration, c’est encore mieux.

On note cependant quelques moments cacophoniques : ceux où la distribution se lance dans des collégiales. D’où vient ce problème ? Absence de retours et/ou de in ears ? On est en droit de se questionner puisqu’on est face à un manque évident d’expérience et de moyens de la production. Pense-t-elle qu’on produit du musical comme on produit du théâtre ? Si tel est le cas, ce serait une grave erreur, les investissements financiers et humains d’un musical sont bien supérieurs à la production d’une pièce de théâtre. A en juger par la qualité médiocre du son durant tout le show, rien n’a été investi sur ce sujet ni matériellement ni en formation des équipes techniques. Les balances n’ont pas été faites convenablement si bien que plusieurs fois l’orchestre couvre le texte. Les micros ne sont pas montés aux bons moments. Et pire encore, en fin de représentation, on nous impose une absence totale de son dû à un problème technique. Pourtant, pas de « show stop » comme le veut ce genre de problème. La troupe fait le job tant que mal en continuant de jouer, l’orchestre s’adapte et joue en sourdine. Voilà, ils sont là les pros. Mais seuls les premiers rangs auront pu profiter de la fin. Voilà qui fait descendre une note qui aurait dû être de cinq étoiles à deux étoiles. Et encore on est généreux. Qui accepterait de ne pas avoir la fin d’une histoire sur laquelle il a pris un plaisir monstre ? On est passé directement à l’épilogue. Déception totale ! Ajoutons le manque de discrétion de la régie qui parle durant la représentation. Il n’y a aucun respect du public, de la production originale et encore moins des artistes sur scène et en loge. Est-ce dû à cela que les ventes peinent à décoller ?

On est déçu également sur le pré-show qu’on nous avait vendu pendant la présentation média soit absent. Oublié la box dans laquelle le public peut enregistrer un message diffusé juste après sur le rideau de sécurité. Au lieu de ça, on a des images peu originales de répétitions et d’artistes venus d’ailleurs qui tournent en boucle.

Cher Evan Hansen avait tout pour réussir mais n’ayant pas les moyens de ses ambitions, le show souffre techniquement d’erreurs impardonnables malgré une troupe extraordinaire. Rendement et art ne font pas bon ménage.

L’histoire

Il y a des histoires qui touchent en plein cœur.
Des histoires qui nous rappellent combien une simple rencontre, un mot, un geste peuvent changer une vie.
Cher Evan Hansen en fait partie.

Evan est un garçon comme tant d’autres. Un lycéen timide, mal dans sa peau, terriblement attachant mais qui se sent invisible aux yeux du monde.
Jusqu’au jour où une lettre égarée, un malentendu et une tragédie vont l’amener à vivre ce qu’il a toujours espéré : Être vu !
Être écouté, tout simplement… être enfin quelqu’un !!!

Mais peut-on bâtir un bonheur sur un mensonge ?

À travers des chansons bouleversantes, des émotions à fleur de peau et une histoire d’une sincérité rare. Cher Evan Hansen nous parle de solitude, d’amitié, de la difficulté d’être soi au quotidien ou à travers les réseaux sociaux et de ce besoin fondamental d’être compris… mais surtout, surtout… d’être aimé tel que l’on est.

Cette comédie musicale aux 6 Tony Awards, qui a conquis Broadway, le West end et qui a été vue par des millions de spectateurs à travers le monde arrive en France pour vous faire rire, pleurer, frissonner.

Une histoire qui nous rappelle que, même dans nos pires moments, nous ne sommes jamais vraiment seuls et qu’il y aura toujours quelqu’un pour nous tendre la main…

You are not alone. You will be found.
Olivier Solivérès

SITE OFFICIEL

BILLETTERIE

Aurélien.

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