Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; thumbnail has a deprecated constructor in /home/lemondedvo/www/wp-content/themes/magzimus/includes/thumbnails.php on line 12

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; TwitterRequest has a deprecated constructor in /home/lemondedvo/www/wp-content/themes/magzimus/includes/twitter.php on line 18

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; gosuwt_facebook has a deprecated constructor in /home/lemondedvo/www/wp-content/themes/magzimus/widgets/facebook.php on line 19

Deprecated: Function create_function() is deprecated in /home/lemondedvo/www/wp-content/themes/magzimus/widgets/facebook.php on line 67
Evita (critique) | Le Monde Du Cinéma

Evita (critique)

EVITA
(English review: Click here)

Paroles : Tim RICE

Musique : Andrew LLOYD WEBBER

Mise en scène : Jamie LLOYD

Avec :

Carl AU, Gabriela BENEDETTI, Bella BROWN, Shakara BROWN, Damian BUHAGIAR, Kyeirah D’MARNI, Nathan Louis FERNAND, Sally FRITH, Deangelo JONES, Lucas KOCH, Aaron Lee LAMBERT, Natasha LEAVER, Michael LIN, Diante LODGE, Louis MACKROOT, Mireia MAMBO, Mia MULLARKEY, Perry O’DEA, James OLIVAS, Alysha SONTAE, Diego Andres RODUIGUEZ, Kirtsty Anne SHAW, Ricardo SPRINGGS, Monia SWAYNE, Jon TSOURAS, Regan Bailey WALKER, Harrison WILDE et Rachel ZEGLER

Enfants : Auora BRESLIN, Lois HAIDAR, Ffion Rosalie WILLIAMS

London Palladium theatre jusqu’au 6 septembre 2025

Picto étoile | Get-picto
Picto étoile | Get-picto
Picto étoile | Get-picto
Picto étoile | Get-picto
Picto étoile | Get-picto

Après un premier succès londonien de plusieurs années en 1978 au Prince Edward Theatre suivi d’un autre, en 1996, au cinéma dans l’adaptation d’Alan Parker, Evita fit un retour discret à l’Adelphi en 2006. Enfin, en 2019, Evita est jouée au Regent’s Park Open Air Theatre dans une mise en scène de Jamie LLOYD. Le public est de nouveau au rendez-vous. Cette version aurait dû revenir au Barbican si le Covid n’en avait pas décidé autrement. Aujourd’hui, Evita dans cette dernière mise en scène revient, modernisée encore davantage, au London Palladium pour une durée limitée (Hélas…). Le Covid n’aura pas eu Evita et c’est un grand tant mieux tant ce spectacle est un phénomène. Osons le dire, on n’a jamais vu une telle réussite ! Sans doute le meilleur spectacle pour des années à venir.

Cette réussite, on la doit à de nombreux éléments qui s’imbriquent les uns avec les autres une indiscutable intelligence. Autour d’une mise en scène épurée (comprenez absence totale de décors) dont Jamie LLOYD nous a habitué, chaque moment explose d’une manière incroyable. Chaque phrase, chaque son est appliqué pour renforcer toute l’essence de la narration et de la musique. Il est aussi important de souligner qu’on n’a jamais eu une qualité d’écoute aussi impeccable. Le confort auditif est irréprochable. Au son, on ajoute évidemment la lumière, elle aussi travaillée sublimement. D’où que vienne l’éclairage, il ajoute sa pierre à l’édifice pour magnifier chaque tableau. On assiste, de cette manière, à un enchainement de tableaux plus différents, plus beaux, plus bouleversants les uns que les autres. On mettra notre main à couper que vous allez pleurer plusieurs fois. Prenons, par exemple, la scène du balcon de la Casa Rosada, tant décriée par certains (qui n’ont sans doute pas vu le spectacle). Outre le fait que Jamie LLOYD respecte à la lettre le fait qu’Evita ne s’adresse pas à la classe moyenne qu’elle méprise mais aux gens de la rue, il y a dans ce Don’t cry for me Argentina une ambiance indescriptible dans la salle. Aussi vrai qu’on ne voit pas Rachel ZEGLER sur scène mais sur un écran, le surréalisme de la scène est désarmant. Cette scène est le point d’orgue de la production. Les larmes coulent dans le public et on doit avouer, honteusement, avoir même été pris de tremblements tant l’émotion est immense. La réalisation du tournage en direct est comme tout le reste un moment magique de perfection.

Après des noms tels que Elaine Paige, Madonna, Patti LuPone, Antonio BANDERAS ou même Ricky Martin, la distribution de cette production est une avalanche de talents. Celui de Rachel ZEGLER n’est plus à démontrer bien qu’elle place, ici, la barre encore plus haute. Elle est à seule, une onde de choc qui colle chaque spectateur à son siège. Dans son insolence, elle est engageante. Elle électrise son auditoire par sa voix et ses pas.
On exulte devant un Ché, impétueux et exalté, incarné par Diego Andres RODRIGUEZ. L’homme est tout simplement incroyable. Ses aigus sont phénoménaux et ses déplacements captivants.
Quant à James OLIVAS, lui aussi, nous balance son talent et son charisme à la figure avec le mépris d’un dictateur adulé. C’est malin et puissant. Sa voix nous nourrit. Que ce soit Rachel, Diego ou James, chacun s’impose sur la scène au point de la rendre petite. Chacun s’empare de notre âme.  

On adore quand les harmonies se désharmonisent en parfait accord comme c’est le cas sur Good night and thank you interprété par Rachel ZEGLER et Diego Andres RODRIGUEZ. On pleure, encore, en écoutant You must love me introduite dans le spectacle après le succès qu’elle avait eu lors de sa création pour le film musical.

Les costumes ont un côté sexy qui ajoute de la beauté au show. On pourrai penser que c’est hors de propos mais il n’en est rien. Jamie LLOYD a compris que pour parler de la mort, il était nécessaire d’aborder la vie avec toutes ses nuances de couleurs, le bleu du drapeau argentin en tête. On se réjouit aussi sur l’originalité de prononcer le mot « Argentina » à l’espagnol plutôt qu’à l’anglaise. Cela ajoute une touche d’originalité et d’authenticité.

Comment de pas aborder la chorégraphie. Chaque danse est sensationnelle, incarnée. La danse ajoute du texte sans paroles aux chansons. Osez ajouter de la boxe à une danse, quel culot ! Tout cela sur des arrangements aux orchestrations futées. L’opéra rock d’Andrew LLOYD WEBBER et de Tim RICE s’empare de références latines comme le tango ou la salsa qui s’intègrent à la partition sans dénoter.

Cette mise en scène, à la manière d’Eva PERÓN, restera gravée à jamais dans les mémoires. Evita de Jamie Lloyd déifie Evita ! On sait, désormais que la perfection existe. Un Chef d’œuvre Absolu !

L’histoire

La légendaire Evita de TIM RICE et ANDREW LLOYD WEBBER revient dans le West End, réinventée par le metteur en scène visionnaire et primé JAMIE LLOYD.
Avec une bande originale emblématique comprenant Don’t Cry For Me Argentina, Oh What A Circus, Another Suitcase in Another Hall et You Must Love Me, récompensée par un Oscar, Evita est produit par Michael Harrison pour Lloyd Webber Harrison Musicals et The Jamie Lloyd Company.

RACHEL ZEGLER récompensée aux Golden Globes (Disney’s Snow White, West Side Story, The Hunger Games: The Ballad of Songbirds & Snakes) incarne le rôle emblématique d’Eva Perón.

Animée par l’ambition et la passion, Eva Perón est sortie de la pauvreté pour devenir la femme la plus puissante d’Amérique latine. Symbole d’espoir pour de nombreux Argentins, elle a brillé de mille feux en conquérant le cœur de la nation et en divisant son âme.

EVITA est actuellement à l’affiche du London Palladium pour une durée limitée de 12 semaines.

SITE OFFICIEL

BILLETTERIE

Aurélien.

Reply

Leave a comment.