L’éducation sentimentale (Critique)


L’EDUCATION SENTIMENTALE

De : Gustave FLAUBERT

Mise en scène : Sandrine MOLARO et Gilles-Vincent KAPPS

Adaptation : Paul EMOND

Collaboration artistique : David TALBOT

Scénographie : Esther GRANETIER

Musique Originale : Gilles-Vincent KAPPS

Lumière: François THOURET

Costumes : Sabine SCHLEMMER

 

Avec :

Jusqu’au 19 novembre 2023

au Théâtre de Poche Montparnasse

 

Dans cette version de L’éducation sentimentale, on nage en perpétuel oxymore. On est pris entre magie des sentiments et désillusion de la vie. C’est cet aspect qui fait la réussite de la pièce : le  respect de ce qu’avait écrit Gustave FLAUBERT.

Excitation, fascination sont merveilleusement interprétés avec quelques touches de songes heureux çà et là. Souvent, les deux artistes rendent les sonorités des mots humides comme si on était sans cesse étouffé dans un baiser. Les notes d’humour sont tout aussi délicates.

Le texte est souvent si bien dit, si poétique que bien qu’il soit en prose, on a l’impression d’entendre des vers. La mise en musique y est aussi pour quelque chose par son aspect guinguette-rock. Texte et musique usent du courant expressionniste sans laisser le réalisme sur la touche.

Un spectacle doux comme une étreinte.

 

L’histoire

Voici l’épopée ordinaire d’un des plus magnifiques anti-héros de la littérature : Frédéric Moreau. En pleine Monarchie de juillet, entre Nogent et Paris, suivons les déambulations amoureuses et politiques de cet enfant d’un siècle en pleine mutation. De ce roman d’apprentissage qui pulvérise nos dernières illusions, deux acteurs-musiciens font une matière à jouer moderne et survoltée. Flaubert s’électrise !

Crédit Photo : Pascal Gely

 

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BILLETTERIE

Aurélien.

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