La disparition de Josef Mengele
d’ : Olivier GUEZ
Mise en scène : Benoît GIROS
Adaptation: Mikaël CHIRINIAN
Costume et scénographie : Sarah LETERRIER
Lumières : Julien MENARD
Création sonore : Isabelle FUCHS
Régie Générale : Eric SCHOENZETTER
Avec :
Mikaël CHIRINIAN
jusqu’au 5 novembre 2025
puis en tournée




La disparition Josef Mengele : un seul en scène où on ne sait pas trop comment réagir. En effet, on est entre fascination (du jeu) et horreur. C’est la première fois que dans la description de certaines scènes, on se prend à se recroqueviller sur nous-même tant l’ignominie est prégnante. La curiosité en deviendrait insidieuse. Curiosité venant de l’espoir que justice ;
Dans son rôle de conteur, Mikaël CHIRINIAN est précis, habité. Il raconte comme un témoin présent en direct sur différentes époques. Il tient son public avec un sujet glaçant et dérangeant du parcours d’un homme à qui on commence par donner le bon sans confession avant de comprendre, rapidement, qu’il est la réincarnation du diable. Mikaël CHIRINIAN n’est pas Josef Mengele mais à travers ses mots, on le devine dans son sillage crachant sa bile au visage du spectateur. On s’en trouve désarmé, presqu’on honteux d’être témoin de sa fuite sans pouvoir agir. Vulnérable sans avoir une raison de l’être face à une personne persuadée d’avoir ce qui est juste et bon le rendant encore plus méprisable. Car oui, la pièce nous plonge dans son histoire au point qu’on a l’impression de la vivre… Il en fallait du talent pour faire ressortir tout ça.
Justesse et précision font de La disparition de Josef Mengele un « must see » nous rappelant que la monstruosité n’a pas cesser d’un seul coup en 1945 et qu’elle guette toujours quelque part cachée derrière des convictions loin d’être enviables aux sains d’esprit.
L’histoire
1949 : Josef Mengele débarque à Buenos Aires. Caché sous une fausse identité, l’ancien médecin tortionnaire d’Auschwitz croit pouvoir s’inventer une nouvelle vie.
L’Argentine de Juan et Evita Perón est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. C’est l’errance de Josef Mengele en Amérique du sud jusqu’à sa mort mystérieuse sur une plage du Brésil en 1979. Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet pendant trente ans et jouir d’une telle impunité ?
Adaptation de l’œuvre d’Olivier Guez, La disparition de Josef Mengele est le roman-vrai de sa cavale d’après-guerre, l’une des plus grandes chasses à l’homme de la fin du 20ème siècle.
Une plongée inouïe au cœur des ténèbres.
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Aurélien.