Kennedy, des hommes de courage

de : Pierre HUNTZINGER, Nicolas KAPLYN et Elise ROPERT

Mise en scène : Pierre HUNTZINGER

Scénographie : Christophe AUZOLLES

Lumières : Sébastien LANOUE

Musique Originale : Pierre HUNTZINGER et Nicolas KAPLYN

Costumes : Julie EHME

Avec :
Pierre AZEMA et Nicolas KAPLYN

Les 19 et 20 novembre 2025 à Reuil-Malmaison (Complet)

Au Festival d’Avignon 2026

Dans Kennedy, Des Hommes de Courage, les comédiens sont au nombre de deux mais jouent chacun deux personnages à deux époques différentes. Le passage d’un personnage, d’un lieu, d’une date à d’autres se font admirablement grâce à un jeu précis usant d’accessoires ou de pièces de costumes savamment utilisés et utilisés sans excès. Ce sont ces aller-retours chronologiques qui font tout le sel de la pièce et qui nous tiennent en haleine. On se surprend à se prendre au jeu en découvrant certains faits qu’on ignoraient que l’on va vérifier en sortant de la pièce. Pour cela, il ne fallait pas moins que le jeu phénoménal qu’offrent les comédiens qui jouent le texte avec foi et ardeur.

Qui dit thriller dit tension. Elle est présente dans cette pièce sombre et va de plus en plus s’installer en chacun des spectateurs bien qu’on connaissent l’issue de l’entre deux dates. On aime ou on déteste tour à tour chaque personnage. Le moment fort reste la scène finale où tout va très vite et où le switch se fait plus hargneux multipliant les cliffhangers et jouant avec les nerfs du public. Cette scène époustouflante ne laisse nous laisse aucun répit.

Kennedy, Des Hommes de Pouvoir nous entraîne dans une sorte de visite dans les coulisses d’un guet-apens tristement célèbre où l’on espérerait presque une fin différente de celle qu’on connaît. Un moment d’Histoire prenant !

L’Histoire

2 novembre 1963. Le Président des États-Unis John Fitzgerald Kennedy est assassiné à Dallas.

À ce jour, l’exacte vérité sur cet épisode dramatique de l’histoire américaine n’est pas connue, même si les déclassifications d’archives déjà opérées laissent supposer que la CIA (Central Intelligence Agency) d’Allen Dulles a joué un rôle non négligeable dans l’assassinat du Président.

À partir de ce constat fascinant, les auteurs ont imaginé une fiction, un thriller politique, dans lequel le spectateur est plongé dans l’Amérique trouble des années 60, une période de conflits et de complots sur fond de « Guerre froide » avec l’URSS et du rôle assigné à la mafia américaine.

Washington, décembre 1969. Le capitaine Scott Dulles enterre son père Allen, premier Directeur civil de la CIA, et avec lui, beaucoup de questions sans réponses.

La rencontre avec un ancien journaliste, Taylor Smith, qui affirme avoir des infos explosives depuis des années, va plonger Scott dans un passé sombre et lourd de secrets.

Politique. Espionnage. Fiction ou réalité ?

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Aurélien