Pretty Woman The musical (Critique)


Pretty Musical the musical

(English Review: Click here)

Paroles et musique : Brian ADAMS et Jim VALLANCE

Livret : J.F. LAWTON et Garry MARSHALL

Mise en scène et chorégraphie : Jerry MITCHELL

 

Avec :

John ADDISON, Becky ANDERSON, Jemma ALEXANDER, Aimie ATKINSON, Andy BARKE, Patrick BARRETT, Matt BATEMAN, Kimberly BLAKE, Robertina BONANO, Courtney BOWMAN, Oliver BRENIN, Alex CHARLES, Alex CLIFT, Ben DARCY, Hannah DUCHARME, Elishia EDWARDS, Tom Andrew HARGREAVES, Antony HEWITT, Helen HILL, Mark HOLDEN, Elly JAY, Matt JONES, Kurt KANSLEY, Georgia KLEOPA, Annabelle LAING, Will LUCKETT, Curtis PATRICK, Hassun SHARIF, Oliver TOMPSETT et Charlotte Elisabeth YORKE

Au 

Savoy Theatre jusqu’au 18 juin 2023

 

On craignait un peu de se retrouver avec une autre adaptation ratée d’une comédie romantique des années 90 en comédie musicale… Mais là où The Bodyguard the musical et Ghost the musical n’ont pas su convaincre, Pretty Woman The musical parvient sans difficulté à nous séduire dès le lever du rideau avec un Welcome to Hollywood exubérant.
Il faut dire qu’avoir Brian ADAMS à la composition de la musique, ça compte beaucoup.

Mais si le spectacle fonctionne si bien, c’est aussi grâce à des décors simples et bien utilisés. Et quand le nombre de lieu à faire vivre sur scène n’est pas conséquent, la scénographie use de plusieurs décors pour symboliser les différents endroits d’un même lieu. On aura, par exemple, le loisir de visiter la suite présidentielle du Beverly Wilshire dans les moindres recoins.

Loin d’une nouvelle adaptation de La Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas, Pretty Woman raconte la romance entre une prostituée et un riche homme d’affaires. On est rapidement séduit par ces deux mondes qui s’opposent et se rassemblent. A Los Angeles, le Hollywood débridé rencontre le Beverly Hill guindé et conservateur. Le succès de ce musical (qui jouera encore les prolongations en dépit des difficultés de la crise Covid) tient aussi son succès d’un casting réussi. On se délectera des rôles de Mr Happy (Andy BARKE lors de notre passage) ou du jeu du liftier Giulio incarné par Alex CHARLES. Chacun d’eux apporte amène une bonne dose d’humour à cette romance. On salue ici la performance de la pétillante Elly JAY irrésistiblement glamour (qui joue Vivian le soir de notre venue, mais nous ne doutons que la tenante du rôle, Aimie ATKINSON, ne démérite pas non plus) et de Danny MAC, charismatique, rassurant et charmant à souhait. On retrouve en eux la mâchoire carrée de Richard GERE, les lèvres de Julia ROBERTS. Les yeux et les sourires semblent magnifiées par les deux protagonistes. Il fallait au moins cela pour les scènes de baisers.
Puisqu’on aborde les baisers, le spectacle donne lieu aussi à des scènes érotiques aucunement choquantes grâce à une mise en lumière esthétique qui renforce encore la volupté du moment tout en restant suggestif.

Parlons des titres qui possèdent eux aussi un pouvoir d’attraction indéniable. Les chansons d’amour féminines nécessitent de grandes voix. Nous les avons ! Enfin quelle riche idée d’intégrer de la chanson lyrique pour renforcer l’immersion dans la scène de l’opéra avec You and I. A ce moment, vous tomberez complètement sous le charme d’un opéra-rock. On adore la singularité de Long way home qui n’est pas sans rappeler un certain (Everything I Do) I Do It for You. On est ensorcelé par le séduisant Freedom. On est bousculé par l’explosif I can’t go back.

Au-delà de ça, on se laisse entraîner par des chorégraphies rafraichissantes très boogie.

Les marqueurs du film sont là, le rire vulgaire de Vivian devant le collier de diamants et bien d’autres encore. On sera surpris par l’apparition de nouveaux détails qui semblent sans importance. On pensera qu’il n’apporte pas grand-chose quand on se rend compte plus tard qu’ils ont une importance capitale. Brillant ! On apprécie les costumes taillés sur mesure et les robes couture.

Pretty Woman saura vous séduire quel que soit le genre auquel vous vous identifiez et que vous soyez ou non de la génération du film.

Le spectacle le plus romantique d’une séduisante histoire éternelle.

 

Synospis

L’une des histoires romantiques les plus appréciées de tous les temps à Hollywood est désormais « un nouveau spectacle éblouissant » (Daily Express). PRETTY WOMAN : THE MUSICAL est mis en scène et chorégraphié par Jerry MITCHELL, deux fois lauréat d’un Tony Award® (Kinky Boots, Legally Blonde, Hairspray), sur une musique rock originale « flamboyante » (Daily Mail) de Bryan ADAMS, lauréat d’un Grammy®, et Jim VALLANCE (‘Summer of ’69’, ‘Heaven’), et sur un livret du légendaire réalisateur Garry MARSHALL et du scénariste J.F. LAWTON.

Aimie ATKINSON (Six, In The Heights) est « magnétique et apporte puissance et profondeur » (Evening Standard) au rôle de Vivian Ward et Danny MAC (White Christmas, Sunset Boulevard) « joue brillamment l’homme d’affaires Edward Lewis » (The Sun) dans le grand succès PRETTY WOMAN : THE MUSICAL

 

 

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Aurélien.

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