Le Monde de Jalèya : Du rêve à la Réalité et vice-versa

Le Monde de Jalèya

D’après une histoire originale de Ludovic MARCATO et Ophélie PEMMARTY

Mise en Scène : Ludovic MARCATO assisté de Skorpion

Musique : Anthony GIORDANO et John DADA

Chorégraphie : Julia SPIESSER, Nicolas HUCHARD et Skorpion

Costumes : Ludovic MARCATO et Sylvain RIGAULT

Conception des acrobaties : Yoann BENHAMOU et Julien SEIJO

Coiffures et perruques : Audrey BORCA et Raphaël PERRIER

Maquillages : Julie HUGUES

Lumière : Romain LABAT

Conception Vidéo : Albin ROSA et Thomas BESSON

Conception Sonore : Arnaud BAYSSAT et Greg CARLET 

Musiciens : Emmanuel AVGOUSTINATOS, Leslie BOURDIN, Benjamin DELARUE, Benoît DORDOLO, Anthony GIORDANO, Julien GOEPP, Laurent GUILLET, Christophe JAMBOIS, Milan PERRIN, Paul ROMAN,
Rodrigo VIANA et Xavier ZOLLI

Avec : Zachary ARNAUD, Ayvin, Farrah BENAMOR, Yoann BENHAMOU, Louis BONIFACE, Baptiste CLERC, Robbie CURTIS, Lorenzo DEL MORO, Julie DEMONT, Maéva DESTREBECQ, Alexandre FAITROUNI, Boris FODELLA, Marie-Christine FOURNIER, Thibault GASSMANN, Jade GAUMET, Aurélie GIBOIRE, Yoan GROSJEAN, Alexandre GUALLART, Piotr JANUSZ KOPACZ, Charlie MACH, Tatiana MATRE, Sorna CONDEVAUX NDOYE, Alessandro OTTAVIANI, Giovanna PETRUCCI, Linda PONCE, Matys POUVAIT, Yohan RAPON, Julien SEIJO, Mathieu SENNACHERIB, Sébastien SFEDJ, Louis-David SIMONEAU, Charlotte SUMIAN, Killian TAILLASSON, Anne TRIPOTIN, Alexander WOOD et Charice-Canelle ZEIHER

Du 14 novembre 2019 au 23 février 2020

Sous le Dôme du Cirque de Paname situé sur l’hippodrome de ParisLongchamp

 

Depuis trois mois, le spectacle Cirque de Paname s’est installé aux portes de Paris. Visite dans les coulisses d’un grand spectacle où fantasmagorie est le maître-mot.

Cirque de Paname ! Une nouvelle marque, un premier spectacle et des années de préparation pour voir naître cette aventure, ce voyage auquel le spectateur va prendre part. Comment le spectacle a t-il vu le jour ? Comment un projet aussi ambitieux, aussi audacieux fonctionne et se joue, aujourd’hui, depuis trois mois sur la scène de ce qu’on appelle le Dôme Cirque de Paname ?

 

Retour en arrière : le 12 juin 2019. Malgré la saison, le ciel est gris et les parapluies, de sortie. La grisaille va rapidement disparaître pour ceux qui entrent au Faust, un lieu festif sous le pont Alexandre III à deux pas de la Tour Eiffel. C’est ici que Cirque de Paname donne en grandes pompes le coup d’envoi de sa première création. Le titre et les premiers visuels ont été envoyés à la presse quelques jours avant mais le mystère doit perdurer jusqu’à l’annonce officielle à 20h. L’assistance, composée de journalistes et de célébrités, est invitée à entrer par Knosios, un homme à l’apparence et au langage inconnu chez nous, dans l’espace de présentation en traversant un écran de fumée sur lequel s’inscrivent les lettres de cette nouvelle marque Cirque de Paname. Un compte à rebours est lancé… visuel, sonore… Et puis la magie opère ! Oliver Wynd, le regard plein d’innocence est habillé d’un bermuda ample réhaussé de bretelles entourant une marinière. Il est le héros d’une histoire qui ne demande qu’à être racontée. Il attrape dans ses mains une lueur d’où s’échappe des créatures mi humaines mi végétales au crâne piqué de plumes chatoyantes, des félins à la tête doré, des êtres aux yeux de glace et aux cheveux de neige ainsi qu’une mystérieuse déesse venue d’un monde qu’on ne connaît pas encore. Tous ces personnages fantastiques ont fait leur apparition au centre de la salle, comme venus de nulle part. C’est désormais officiel, Cirque de Paname sort d’une gestation de cinq ans avec une progéniture qui s’intitulera Le Monde de Jalèya et qui sera jouée sur l’hippodrome ParisLongchamp à partir de mi-novembre.

 

Dès votre arrivée sur ParisLongchamp, vous aurez beau avoir vu le Dôme Cirque de Paname en photo ou en vidéo. Vous aurez beau en connaître les dimensions qui équivalent à celle d’un terrain de rugby, vous n’en serez pas moins impressionné. 6 000 m2 de surface au sol hors infrastructures y étant rattachées !!! 22 mètres de hauteur ! Ludovic Marcato, cheveux noirs méchés de blanc, barbe de trois jours, le sourire aux lèvres, donnant l’impression de ne pas tenir en place, est le rêveur qui a imaginé toute cette aventure.

Il raconte : « Être à 22 mètres de haut, contempler d’un côté La Défense et en bas, la scène en train de se monter est quelque chose de dingue. J’ai une photo mémorable où on me voit assis, me tenant le menton, ayant un peu le vertige. » Pour cette structure réalisée sur mesure pour Cirque de Paname, il aura fallu trois mois de construction en usine française et un mois supplémentaire pour le montage. Pas moins de 400 personnes auront participé à sa sortie de Terrëa (pour les initiés).

 

Ici, tout est chronométré.
Difficile d’entrer en coulisses. C’est un endroit où doit régner la concentration, où l’équipe a besoin d’intimité, où tout est chronométré. La rédaction s’est vu offrir cette opportunité. Ici, ce sont des dizaines de mètres de costumes et de perruques qui s’alignent dans de grandes malles sur roulettes. Environ 200 perruques et autant de pièces costumes sont inventoriées. De certaines coiffes sortent des câbles qui rechargent les chevelures lumineuses. Autour de cela s’organisent certains artistes qui font de l’exercice au sein de la partie qui saute le plus aux yeux : un espace d’entraînement sportif appelé « L’aire de jeux ». Quatre ou cinq machines à coudre et articles de mercerie des plus originaux semblent attendre une retouche après un accident de costume. Quelques artistes s’habillent. D’autres sont au maquillage.

Tatiana Matre, le regard pétillant, les cheveux relevés en un chignon sophistiqué est déjà vêtue d’une longue robe noire ouverte laissant échapper ses jambes avec grâce. Elle est chanteuse sur le spectacle. Après le maquillage, elle explique que pour les diamants et autres atours d’un de ses sourcils : « Il fallait presque deux heures sur les premiers essais, maintenant tout va beaucoup plus vite. »

 

Après six ans de préparation, de création et d’écriture tant pour la marque Cirque de Paname que pour Le Monde de Jalèya, le spectacle est rodé. Mais faire rêver le public, l’ encourager à faire appel à son imagination autour d’un univers fabuleux requiert un grand nombre de technologies et de talents humains. Outre les 40 artistes présents sur scène, plus de 100 personnes font vivre ce spectacle : personnel d’accueil, techniciens…

Trois tonnes d’eau pour un rideau
Depuis l’immense régie – en fait, il y en a deux – un régisseur général est en charge de l’ensemble du show et de l’organisation. Un topeur envoie toutes les séquences du spectacle, notamment celles exigeant un haut niveau de sécurité.

Certaines séquences sont aussi timecodées -c’est-à-dire envoyés informatiquement- au regard de la quantité de détails qui font vivre l’aventure scénique. Parmi les autres hommes de l’ombre, on trouve aussi un technicien en charge de la lumière, un autre pour la vidéo, des opérateurs de vol qui s’occupent de toutes les personnes dans les airs. Ils sont assistés de quatre à cinq « riggers » qui travaillent en hauteur pendant toute la durée de la représentation…

Autant de métiers différents et atypiques comme celui du technicien des effets spéciaux… Grâce à eux, on se retrouve face à un rideau aquatique pixelisé appelé pixelfall. Le système nécessite 3 tonnes d’eau en circuit fermé et actionne en microsecondes des milliers d’électrovannes qui formeront des images. Pour rendre le show immersif au possible, un système olfactif est également utilisé. Ce procédé aura nécessité deux entités : une entité technologique qui permet de diffuser les odeurs et une entité créative qui a composé les parfums du spectacle en collaboration avec le metteur en scène, Ludovic Marcato. Pour le feu, par exemple, plusieurs fragrances ont été testées pour arriver à une odeur sucrée autour du souffre et de la fumée.

Ce sont toutes ces équipes, tous ces génies qui font que Cirque de Paname et Le Monde de Jalèya parviennent à faire voyager le public dans un grand spectacle qui emprunte les codes du cirque mais aussi du théâtre, du cinéma, de la comédie musicale, du cabaret. Il ne sert pas une histoire connue, il bouscule les genres. L’assistance est conquise. Les spectateurs interrogés à l’issue du spectacle sont unanimes : « C’est magnifique, nous reviendrons ! » Et pour nous, ce sera, pour la seconde fois seulement depuis l’existence du Monde du Ciné, un triple coup de coeur !

Le secret de Ludovic Marcato ? Rester fidèle à son idée de base, être chaque soir à l’écoute du public pour continuer à faire vivre, à faire évoluer le spectacle. Voilà comment le rêve est devenu réalité. Voilà qui explique que Le Monde de Jalèya est prolongé jusqu’au 23 février 2020. Nous pouvons aussi vous annoncer en exclusivité que Cirque de Paname, sera aussi de retour l’année prochaine sur l’hippodrome de Paris Longchamp et que le début du second spectacle sera « peut-être » la fin de celui-ci. Ludovic a ainsi le mot de la fin : « Cirque de Paname est là pour longtemps, pour créer une nouvelle identité très française autour des grands spectacles »

L’histoire

Oliver est un jeune garçon curieux. Dans un étrange grenier, il découvre un coffre rempli d’objets. Parmi eux, une lampe à huile aux pouvoirs mystérieux lui ouvre les portes du Monde de Jalèya.

Accompagné du guide Knosios, Oliver devra traverser des territoires fantastiques, rencontrant les créatures qui le peuplent. Pour en sortir, il devra parcourir les royaumes des éléments de la nature : Terrëa, Fyrön, Eaulus et Airya.
Parfois avec humour, parfois avec peur ou maladresse, il ira de surprises en surprises. Entre réalité et illusion, Oliver devra trouver le chemin de sa vérité…

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BILLETTERIE

TRAILER

Aurélien.

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