Misery
de William GOLDMAN d’après le roman de Stephen KING
Adaptation française : Viktor LAZLO
Mise en scène : Daniel BENOIN assisté de Alice-Anne FILLIPPI MONROCHE
Scénographie : Jean-Pierre LAPORTE
Costumes : Nathalie BERARD-BENOIN
Lumières : Daniel BENOIN
Vidéo : Paolo CORREIA
Avec : Myriam BOYER et Francis LOMBRAIL
Jusqu’au 6 janvier 2019
Misery est une œuvre qui, on ne vous apprend rien, bénéficie d’une certaine notoriété. S’attaquer à un roman de Stephen KING, roman lui-même adapté sur grand écran est « casse-gueule »… Une version scénique ne serait-elle pas de trop… D’autant que le comparatif avec Kathy BATES qui avait raflé l’oscar de la meilleure actrice pour son rôle d’Annie va forcément avoir lieu.
C’est Myriam BOYER qui relève le défi de jouer Annie aux côtés de Francis LOMBRAIL (12 Hommes en Colère de retour à l’Hébertot pour une nouvelle saison à partir du 7 octobre). On peut sans conteste affirmer que le duo fonctionne dès les premières secondes. Myriam BOYER mériterait le Molière tout autant que sa prédécesseure avec sa statuette hollywoodienne ! La palette d’émotions fournie par les deux comédiens n’en finit pas de nous réjouir et nous ravir.
Scénographie, musique, vidéos à renfort d’effets spéciaux remarquables, rien n’est épargné pour nous plonger dans un thriller rondement mené. Un « fail », cependant, l’apparition dans la pénombre des techniciens accessoiristes qui attirent trop l’attention et qui nous sortent de ce huis clos psychologique et psychotique. Une msie en scène différente effacerai ce défaut qui apparaît, qui plus est, tardivement.
Myriam BOYER et Francis LOMBRAIL réussissent donc à transposer le livre du maître du suspense sur les planches de façon magistrale.
Certainement un incontournable de cette rentrée !
L’histoire
Le personnage de Paul, tel un double de Stephen KING, est un écrivain à gros tirage. Il est à un tournant de sa vie, souhaitant changer de registre, de style, de propos et mettre un terme à l’interminable saga à laquelle il doit son succès. Pour cela il vient de terminer un roman où il fait mourir son héroïne : Misery. Mais un accident de voiture le met à la merci d’Annie, une lectrice psychopathe qui l’admire plus que tout. Elle commence par le sauver, le recueillir, le soigner mais bientôt elle le séquestre avec une rare cruauté et l’oblige à réécrire son roman comme elle l’entend.
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Aurélien.
