Lewis Versus Alice

Lewis Versus Alice

D’après Lewis CARROLL

Adaptation de Macha MAKEÏEFF et Gaëlle HERMANT

Mise en Scène : Macha MAKEÏEFF assistée de Gaëlle HERMANT

Musique originale : Clément GRIFFAULT et Sébastien TROUVE 

Assistanat Scénographie : Clémence BEZAT

Chorégraphie : Guillaume SIARD

Son : Sébastien TROUVE

Lumière : Jean BELLORINI

Maquillage et coiffures : Cécile KRETSCHMAR 

Magie : Raphaël NAVARRO

Costumes : Macha MAKEÏEFF assistée de Claudine CRAULAND

Décors : Macha MAKEÏEFF

Conseil à langue anglaise : Camilla BARNES

Iconographie : Clément VIAL

Avec : Geoffrey CAREY, Caroline ESPARGILIERE, Vanessa FONTE, Clément GRIFFAULT, Jan PETERS, Geoffroy RONDEAU et Rosemary STANDLEY 

Jusqu’au 13 octobre 2019

Au Théâtre Gérard Philippe

Du 27 novembre au 7 décembre 2019

A La Criée – Théâtre National de Marseille

Et en tournée dans toute la France

La pièce qui nous est proposée ici est une sorte d’exploration complexe de mondes réels et de mondes fictifs si chers à Lewis CAROLL.
Dans un curieux mélange de poésie, de rêves, de non sens mais aussi de dérives, de perversions, voir d’onanisme cérébral, on est parcouru par divers sentiments. On s’en trouve, d’ailleurs, complètement bousculé : notre esprit vogue de reflexions en laisser-aller. Une dérive à la fois dérangeante et doucereuse. On ne court pas après un lapin en recherche de temps mais après la question rhétorique que pose Alice « Who am I ? ». Dès lors, on part dans une sorte d’exploration abordant tous les angles dans un univers où repères et géomotrie s’évanouissent…
Le décor participe énormément à cette fuite du corps et de l’esprit par des effets de magie, par une musique jouée au piano hypnotisante et une chanteuse dont la voix fait l’effet de volutes vocales.
Les oeuvres principales de Lewis CAROLL sont parcourues : Alice au Pays des Merveille, De l’autre Côté du Miroir et La Chasse au Snark sur un texte en français et en anglais nécessaire à mettre en évidence les fameux nonsenses avec lesquels aimait jouer celui qui ne voulait pas grandir. On retrouve aussi les créatures imaginaires de l’auteur : le Bandersnatch ou le Jaberwocky…
Alice et son alter ego tiennent une place toute aussi importante que celle de son créateur dans un espace scénique ouvert sur l’infini.
On pleure sur le malaise de la jeune fille. On joue avec les miroirs. On régresse avec les pitreries visuelles du chapelier fou et du lièvre de Mars dans une réjouissante joute verbale autour d’un jeu de soucoupes hallucinatoire…
Bien souvent, seul le théâtre subventionné parvient à réaliser un tel tour de force où l’ensemble des arts et des techniques de la scène se rencontrent dans un grand tout : lumière, scénographie, musique, jeu, texte, acrobatie, magie, direction d’acteur… On ne peut rien remettre en question tant tout est maitrisé pour ne pas dire calculé sans que l’émotion ne s’en trouve affaiblie…

Il y a dans cette exploration multisensorielle un effet presque mystique. Une pièce tout en surpuissance de laquelle on ressort en se disant qu’on n’était pas prêt pour un tel choc !

L’histoire

Down, down, down…
Je tombe, je tombe, je tombe, dit Alice.
On raconte que vous êtes mort les yeux ouverts comme pour ne plus rêver.
Assis sur le bord d’une chaise en redingote noire, vous cherchiez l’inspiration ou bien vous reteniez vos larmes ?
A mad tea party ! Protect me from what I want !
Je n’aimerais pas appartenir au rêve d’un autre, dit Alice. Vous n’êtes qu’une espèce de chose figurant dans son rêve. Vous n’êtes pas réelle.
Et je serais qui alors ?
Please, tell us a story !


Crédit photos : P. VICTOR

SITE OFFICIEL

BILLETTERIE

Aurélien.

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