Exit (Critique)

Exit

De : Stéphane LAPORTE et Gaétan BORG

Mise en scène : Patrick ALLUIN assisté de Gaétan BORG
Musique : Didier BAILLY
Costumes : Julia ALLEGRE
Décor : Sandrine LAMBLIN
Lumières : Laurent BEAL
Chorégraphie : Marijo BUFFON
Arrangements musicaux : Jérémy BRANGER, Marie-Anne FAVREAU et Paul CEPEDE
Animations et vidéo : Stéphane GERARD
Avec : Simon HEULE, Marina PANGOS et Harold SAVARY

 

Au Théâtre de la Huchette

Jusqu’au 28 août 2021

On peut dire qu’il était attendu ce spectacle musical… Est-ce pour cette raison qu’on en ressort sans trop savoir si on a aimé ou pas ?
En effet, c’est un bilan en demi-teinte qui se pose pour la première fois au théâtre de la Huchette. On assiste à une première partie un peu poussive où l’humour est un peu trop facile et n’apporte aucune valeur ajoutée. On se dit que le temps va être long… Très long. Un des comédiens ne semble pas être « dedans » surtout vocalement. Stress de la générale, de l’intimité de la salle ou simplement une journée « sans » ?  Mais il s’accroche, on sent chez lui l’envie d’être généreux dans sa sensibilté comme dans sa technique.
Au milieu des costumes mal coupés et d’une scénographie absente entre les scènes, (dommage pour une comédie musicale, ça casse le rythme à plus d’un titre) les scènes inutiles (ou incomprises ? On n’a peut-être pas la référence) telle celle de Cyril LIGNAC au bout du téléphone-chaussure, on se perd. Ou bien il y a une volonté d’être aussi couillon que ce que propose le retrogaming des personnages à côté de laquelle on passe…
Puis, à un moment, sans qu’on se l’explique, la magie de la scène opère. Tout s’enchaîne pour que la deuxième partie nous fasse finalement changer d’avis et passer un bon moment. On découvre Harold SAVARY qui s’avère jouer le flegme anglais merveilleusement. Son accent anglais est loin de l’accent surjoué et facile qu’on entend partout dans d’autre productions. Sa voix chantée de baryton semble sortir du plus profond de son abdomen. Simon HEULE sait se faire touchant et ampathique. Quant à Marina PANGOS, elle est attachante et nous séduit sur plusieurs titres. « Mon Aliénor » en sera d’ailleurs l’agréable fil rouge musical. Il faut dire que Didier BAILLY a le chic pour nous éblouir sur les partitions auxquelles il nous a habitué. Il ne nous déçoit jamais.
Le texte de Gaétan BORG et de Stéphane LAPORTE sublime des amours interdits jusque dans les actions. Pour couronner le tout, les chorégraphies servent le propos en étant bien amenées et exécutées brillamment.
Finalement, on est conquis mais il s’en est fallu de peu.

L’histoire

En pleine campagne du Brexit, le cœur d’une jeune scénariste de jeux vidéo balance entre un Français et un Anglais, tandis que son destin emprunte un chemin similaire à celui de son héroïne, Alienor d’Aquitaine.

Dans un théâtre aux allures d’Eurostar, une étonnante confrontation des mondes (réels et virtuels), mais aussi des époques, au fil de pérégrinations musicales révélatrices de choix impossibles, à l’issue inattendue…

Crédit Photo : Fabienne RAPENNEAU

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Aurélien.

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