Danny and the Deep Blue Sea (Critique)

Danny and the Deep Blue Sea

De : John Patrick SHANLEY

Mise en scène : Nicolas TAFFIN
Chorégraphie : Olivier BENARD
Traduction  : Vincent SIMON

Avec : Estelle GEORGET et Vincent SIMON

 

Du 7 au 31 juillet 2021

Au Théâtre Arto (Avignon)

Deux paumés se cherchent, se trouvent, se comprennent, se déchirent, se repoussent dans divers affrontements. Rien qui ne semble original ? Loin s’en faut ! La bête devient homme et lumière. la pêcheresse devient femme. La brutalité devient touchante. Quels sentiments étranges !
Danny and the Deep Blue Sea est le genre de spectacle qui désarçonne ! Le genre brute de décoffrage tant sur les perosnnages que sur le texte. Un texte suffisamment puissant pour décontenancer et fasciner en même temps… Un texte et un jeu si fort que le décor de bar puis de chambre à coucher semble disparaître pour ne laisser place qu’aux comédiens et à leur histoire.

Une histoire simple dont les mots feront la complexité et la beauté.

L’histoire

« J’ai une autre idée. On a qu’à faire comme lui, Danny. Juste pour cette nuit. On a qu’à être heureux »

New York. Le Bronx. Dans un bar perdu, Roberta est seule à sa table. Danny, un jeune homme aux mains abîmées par les coups, entre.
Lui, tout le monde l’appelle La bête. Elle, porte un terrible secret.
Du coucher au lever du soleil, ces deux âmes blessées vont s’apprivoiser, puis s’aimer… Jusqu’à s’autoriser un rêve fou: être heureux. Enfin.

Mais l’Amour peut-il vraiment tout guérir sur son passage ?

Entre poésie, rêve et rire, John-Patrick Shanley, auteur et réalisateur multi-récompensé, nous offre une histoire bouleversante.

Une leçon d’espoir et d’humanité.

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Edmée.

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