Les amants de la commune (Critique)

Les amants de la Commune

De : Laurent SEKSIK avec la collaboration d’Antoine MORY

 Mise en scène : Géraldine MARTINEAU de la Comédie Française

Scénographie : Salma BORDES

Lumières : Laurence MAGNEE

Musique : Simon DALMAIS

 

Avec :

Isabelle CARRE et Pierre DELADONCHAMPS

Jusqu’au 24 avril 2022

Au Théâtre Antoine

Deux artistes se prêtent au jeu du théâtre épistolaire. Un style difficile à rendre vivant sur une scène s’il n’est pas bien géré. Ici, grâce à une scénographie probante mais aussi à des comédiens inouïs, le pari est réussi.

Chacun des deux comédiens est magnétique. On entre dans leur intimité sans voyeurisme. Simplement avec le désir de découvrir le point de vue d’une guerre vue par deux parties et la volonté irrépressible de savoir comment leur couple résistera à cela.

Pierre DELADONCHAMPS est charismatique face à une partenaire qui le lui rend bien. Isabelle CARRE se tient en femme du monde face à un homme aux positions d’un autre temps… Qui cèdera à l’autre ? Qui convaincra l’autre ?

Il y a en cette œuvre l’étrange impression que tant de mots prennent pourtant un aspect laconique.

Un enchantement heureux de l’esprit du spectateur qui émeut aux larmes.

L’histoire

Ils ne devaient pas se rencontrer. Et encore moins tomber amoureux. Mais tout échappe aux lois de la logique, en cette année 1870.

La France a perdu la guerre et cherche son destin. Des hommes et des femmes inventent une nouvelle société, qu’on appelle la Commune. Entre Paris et la province, ceux qui vivent de leurs rentes et ceux qui vivent de leur travail, les croyants et les athées, la confusion est à son comble. Il faut choisir son camp.
Alors comment s’aimer, quand on n’est pas du même côté de la barricade ? Jusqu’où aller, pour respecter ses idéaux ?
A l’occasion des 150 ans de la Commune, découvrons une part méconnue de notre Histoire.

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Aurélien

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