Agatha (Critique)

Agatha

de Marguerite DURAS

Mise en scène par Hans Peter CLOOS

Avec Florian CAROVE et Alexandra LARANGOT

Lumières : Nathalie PERRIER

Costumes : Marie THELMA

Musique : Pygmy JOHNSON

Collaboration artistique : Clémence BENSA

Vidéo: Matti DOLLEANS

Du 7 septembre 2017 au 7 Octobre 2017

Au Café de la Danse

 

 

On a en a connu des pièces qui parlent d’amour, des Roméo et Juliette, des Tristan et Iseult… mais combien osent reprendre une œuvre (même si celle-ci est signée Marguerite Duras) qui aborde l’amour incestueux.

Agatha, c’est une rupture, un échange, une inversion. Les personnages jouent au chat et à la souris, naviguent entre haine et passion, entre protection et rejet. Tour à tour dominant et dominé. Et pour arriver à un résultat qui soit crédible, il est nécessaire d’avoir des comédiens qui en aient les capacités et c’est, ô combien, le cas.

Dans une mise en scène non pas audacieuse mais astucieuse qui use de la vidéo, de bric et de broc et de figures de styles aussi bien verbales que visuelles, la villa Agatha ne semble plus si abandonnée qu’elle ne l’est lorsqu’on pénètre dans la salle. Même l’odeur de renfermé nous renvoie à cet abandon. Quel abandon ? Abandon de soi pour l’autre ?  Choix judicieux que cette salle rustico-industrielle dans laquelle se joue le silence des mots puis leurs éclats. Terriblement dérangeant mais loin d’être dénuée d’émotion, Agatha devient ici un symbole.

L’histoire

La provocation est dans le monde.
Non seulement depuis, mais également bien avant Shakespeare, la force de l’amour et ses conséquences sont encore et toujours matière à histoires. Prenons Agatha : Elle – Lui – L’amour – Ils sont frère et sœur – Le secret – L’inceste, alors la provocation…

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BILLETTERIE

Aurélien

 

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